C’est vraiment important de comprendre l’acceptation, mais surtout de l’appliquer, car c’est par son biais que tu vas pouvoir te libérer de tes entraves, programmations mentales et arriver à des degrés de conscience plus élevés.
Car qu’on se le dise, ta première source de mal être est ton mental car il passe sa vie à réagir à tout un tas de stimulis extérieurs et à ruminer des histoires négatives.
Finalement comme expliqué dans l’article sur le cocon et le papillon, il cherche juste à t’aider mais il est plutôt maladroit, car il a “son langage à lui”.
Finalement le mental/ego est comme un petit enfant qui a besoin qu’on l’écoute afin qu’il se sente accepté. C’est pourquoi l’Acceptation est la clé de la libération, car quand il se sent accepté, entendu, compris, le mental se tait…
Pour toi, cela veut dire un énorme soulagement et une belle paix intérieure.
Du coup un petit “mode d’emploi Acceptation” ne sera pas du luxe.
Qu’est-ce que l’acceptation n’est pas ?
L’acceptation ce n’est ni refouler, ni exprimer une émotion.
Quand tu vis une émotion négative, tu vas avoir deux choix devant toi : soit tu vas la refouler, soit l’exprimer.
Mais dans aucun des 2 cas tu n’es dans l’acceptation de ton émotion.
Quand on te dit que l’acceptation c’est montrer ses émotions c’est du grand n’importe quoi provenant de personnes qui n’ont jamais expérimenté l’acceptation ni le lâcher prise.
Montrer tes émotions, c’est vivre et exprimer tes émotions. Mais cela n’a rien à voir avec l’acceptation et encore moins avec le lâcher-prise. Et tu vas voir pourquoi…
Je ne dis pas que montrer ses émotions soit bon au mauvais car ce n’est pas le sujet, mais simplement que montrer et vivre ses émotions n’est pas de l’acceptation, loin de là.
Un chat n’est pas un chien pourtant ils ont des points communs…
Refouler & exprimer une émotion
Si tu refoules à répétition une émotion tu l’ancres en toi tout comme tu ancres la situation, un peu comme si ton cerveau prenait une “capture d’écran” de la situation et l’enfouissait en toi.
Mais tu ancres également les déclencheurs liés à la situation et finalement tu créés des connexions neuronales sur le sujet en question.
Ceci va alors te forger des comportements automatiques, voir des maladies à terme car tu auras plein de conflits internes non résolus.
Si tu exprimes une émotion, tu penses alors que tu vas t’en libérer mais en fait tu ne fais que libérer une toute petit partie de la charge émotionnelle. Quand tu exprimes une émotion c’est simplement car tu n’arrives pas à la refouler.
Tu vas donc d’abord l’exprimer afin d’en abaisser la charge émotionnelle pour pouvoir ensuite convenablement la refouler.
Finalement exprimer une émotion c’est “pire encore” !
En effet, en exprimant ton émotion, tu vas créer encore plus facilement des connexions neuronales sur le problème en question car :
Tu ne vas plus juste penser ton problème mais :
- Tu vas en parler à haute voix,
- L’écouter par tes propres oreilles,
- Et créer des vibrations dans ton crâne via le son de ta voix. Finalement tu ancres encore plus le problème en toi.
Je sais pas si tu as remarqué, mais quand tu veux apprendre un texte par coeur, en général tu le répètes à haute voix car c’est bien plus facile à mémoriser…
Si tu regardes bien les gens dépressifs qui aiment le chant… Ils passent beaucoup de temps à chanter des musiques tristes et dépressives… Sans parler des paroles qui ont un sens et créées alors des croyances limitantes genre : “Sans toi m’a vie n’a pas de sens” et ainsi de suite.
Maintenant que tu sais, je te laisse imaginer les conséquences sur la programmation mentale de ces gens là. Finalement ils nourrissent leur propre dépression et tristesse sans même s’en rendre compte.
L’acceptation c’est quoi alors ?
La réponse se trouve encore une fois dans la définition du mot dans le dictionnaire :
Définition Accepter :
- Recevoir, prendre volontiers (ce qui est offert, proposé).
Accepter c’est faire le choix de recevoir volontiers, délibérément ce qui nous est proposé.
Du coup ici, l’acceptation signifie :
- Accepter délibérément de recevoir l’histoire du mental.
- Accepter délibérément de recevoir l’émotion qui en découle.
- Accepter délibérément de recevoir les sensations physiques qui en découlent.
Mais attention, accepter ne veut pas dire être d’accord avec ce que le mental va te proposer. Être d’accord ou non c’est émettre une forme de qualificatif, de jugement.
L’acceptation c’est recevoir délibérément ce qui nous es proposé.
Et non pas de juger et qualifier délibérément ce qui nous est proposé.
Tu peux accepter et recevoir délibérément le cadeau de quelqu’un et pourtant quand tu l’ouvres, l’objet ne correspond pas à tes goûts et préférences personnelles.
Finalement l’acceptation et l’absence : d’opinions, de critiques, d’arguments, de remarques, d’avis, de commentaires automatiques du mental face à une situation.
Et comme c’est ton mental qui émets ces choses là, quand tu pratiques l’acceptation, tu te retrouves comme sur l’image ci-dessus :
Il pleut ! C’est juste un constat, c’est ni bien ni mal, c’est juste ce qui est. Par contre tu ne passes pas des heures à ressasser le pourquoi du comment il peut et ainsi de suite.
Pour résumer :
- Quand tu refoules ou exprimes, tu luttes contre ce qui est.
- Quand t’es dans l’acceptation, tu es avec ce qui est.
Tu entres alors dans un état de lâcher-prise, car quand tu acceptes les choses comme elles se présentent en toi cela te permet de t’en détacher, décrocher, désengager, lâcher prise sur ces pensées, émotions, sensations physiques.
En fait quand t’acceptes ce qui se présente en toi (avec un peu de répétition) cette glu mentale (histoires, commentaires etc…) se détache de toi tout naturellement.
Conséquence de quoi :
Tes préoccupations mentales disparaissent !
Et c’est parce que ces préoccupations mentales disparaissent que tu es alors en paix !
Alors bien sûr Frankie, cela vient progressivement, y a pas de pastille magique, on est d’accord?😏 Maintenant tu dois commencer à comprendre pourquoi on te dit que
- Ce n’est pas en accumulant des choses extérieures (statut social, argent, voiture, fringues…) que tu vas être heureux.
Ou qu’on te dise :
- La bonheur vient de l’intérieur et non de l’extérieur.
Car ce qui fait barrage à ton bonheur, c’est principalement ton mental !
Quand ces choses sont recherchées pour combler un vide intérieur, tu peux en avoir autant que tu veux, cela ne satisfera jamais le mental. En effet, le mental est comme un drogué a qui il manque toujours quelque chose.
C’est une histoire sans fin.
Du coup, tu vas toujours partir à la recherche de quelque chose de plus et au final tu te rendras compte que “y a un truc qui cloche” car tu n’es jamais vraiment bien.
Quand tu fais taire le mental :
- Tu verras que d’une part tu te sentiras super bien,
- D’autre part que tes goûts risquent de changer sur certains domaines.
Eh ouais… car ce que tu pensais être “tes” goûts n’étaient que les pulsions de ton mental en manque de X ou Y.
Comment on fait pour être dans l’acceptation ?
Prends un petit stylo et un cahier, car il va te falloir avoir les éléments clés de la méthode sur une feuille afin de pouvoir aller droit au but.
Maintenant je vais te donner une procédure, qui, si tu l’appliques réellement et correctement, tu vas avoir des résultats de dingue !
Cette technique je l’ai découverte quand j’ai fais mon travail sur moi, et c’est un raccourcis pour être dans le lâcher-prise.
Autrement dit, tu ne trouveras cette technique dans aucun livre (à ma connaissance).
Pour vraiment comprendre ce qu’est l’acceptation et le lâcher-prise tu vas devoir l’expérimenter il n’y a pas d’autres chemins possibles.
Quand tu y arriveras tu vas vite le sentir en toi. Quand tu auras percuté comment cela fonctionne, tu vas péter un câble et te dire :
“Pourquoi je n’ai jamais compris une chose aussi simple…”
Finalement pour résumer voici ce dont tu devrais te souvenir :
-> Soit tu Refoules, soit tu Exprimes, soit tu Acceptes <-
Du coup, l’acceptation est ta capacité à observer ton mental afin de laisser aller ses préoccupations : Ses opinions, critiques, commentaires etc…
Petite méthode d’Acceptation express
Étape 1 : Choisis une situation qui ne t’es pas agréable (qui te soule, t’agace etc…)
Étape 2 : Prends un temps pour toi au calme, idéalement allongé dans ton lit.
Étape 3 : Choisis si tu veux te concentrer sur les pensées, les émotions ou les sensations physiques.
Étape 4 : Ferme les yeux.
Étape 5 : Pense à ton histoire et utilise la technique du “Est-ce que c’est vrai que…”
Étape 6 : Vérifie que tu as tout a été nettoyé.
Explication des 6 étapes :
Ici en gros, tu vas raviver une histoire douloureuse. Dans un premier temps tu veux observer l’un de ces 3 paramètres par rapport à ton histoire :
- Les pensées/images/sons liées à ton histoire.
- Les émotions que tu ressens liées à ton histoire.
- Les sensations physiques liées à ton histoire.
Je te conseil de procéder étape par étape et de commencer par les sensations physiques. C’est le plus facilement détectable et tu seras bien moins embarqué par ton mental si l’histoire ou les émotions sont assez prenantes.
Quand je parle de sensations physiques, je parle de toutes les sensations physiques, qui se présentent lorsque tu rejoues l’histoire en question. Tu actives une histoires/scénario mental/souvenir et tu descends dans ton corps pour en détecter toutes les sensations physiques.
Du coup les sensations physiques peuvent-être :
- Un noeud au ventre,
- Une jambe plus “lourde” que l’autre,
- Des petites décharges électriques,
- Des vibrations dans certains membres,
- La mâchoire serrée,
- Des bouffées de chaleurs,
- Des mains moites,
- Une veine qui pulse fort,
- Le pouls qui s’accélère,
- Plus de salive dans la bouche,
- Une pression niveau du coeur,
- Un muscle qui bouge tout seul,
- Des fourmis à divers endroits de ton corps,
- Des zones de chaleurs à certains endroits,
- Ton estomac qui gargouille,
- Etc.. Etc..
Tu l’aura compris, cela peut-être n’importe quelle sensation que tu arrives à détecter dans ton corps.
- On cherche juste à les détecter surtout si elles sont super légères,
- On ne cherche ni à comprendre ni à les expliquer.
Tout cela on s’en fout !
Voici la technique :
Tu vas donc activer une situation douloureuse et descendre ensuite dans le corps afin de détecter une sensation physique. Pour ce faire, chaque fois que tu détectes quelque chose, tu vas dire à haute voix ou dans ta tête :
Est-ce c’est que vrai que je ressens (…) à tel endroit et que (…) décrire la sensation.
Exemple tu penses à la situation X puis tu scan le corps:
- Est-ce que j’ai vrai que je ressens des fourmis en haut de mon genoux droit et que cela forme un cercle et que cela bouge dans le sens des aiguilles d’une montre ?
Ta réponse : Oui c’est vrai (bah forcément car tu viens de le détecter).
Ici tu ne fais que de décrire ce qu’il se passe, ce que tu ressens comme si une autre personne t’écoutais parler et qu’elle devait se représenter de ce que tu expliques. Une fois que tu as décrit la sensation, tu reformules à haute voix : Oui c’est vrai.
C’est simple non ?
Aller voici d’autres exemples :
- Est-ce que c’est vrai que j’ai les mains moites et que j’ai le bout des doigts chauds ?
Ta réponse : Oui c’est vrai.
Ou encore :
- Est-ce que c’est vrai que j’ai l’impression d’avoir la jambe gauche plus lourde que l’autre comme si elle pesait vachement plus lourd que d’habitude ?
Ta réponse : Oui c’est vrai.
En fait ce que l’on veut c’est PRENDRE LE TEMPS D’APPRÉCIER chaque sensation, c’est pourquoi on prend un temps d’arrêt pour la détecter et la décrire.
Pourquoi ?
Car pendant que tu détectes et décris la sensation :
- T’es dans le moment présent.
- Tu es AVEC la sensation et non contre la sensation.
Tu es donc dans une posture d’acception, d’être avec, de recevoir délibérément ce qui t’es proposé soit : les communications de ton cerveau reptilien.
Rappelle toi :
- Quand tu refoules ou exprimes, tu luttes contre ce qui est.
- Quand t’es dans l’acceptation, tu est avec ce qui est.
Bien sûr il te faudra un peu de pratique car au début si la sensation te fait peur, ou si elle n’est pas agréable tu vas faire ce que tu sais faire de mieux :
Refouler, fuir, nier, bloquer.
Et c’est tout à fait normal car t’es habitué à agir comme ça !
D’ou l’adage que j’utilises sur le blog à longueur de temps :
Pour avoir du succès, il faut faire les bonnes choses, suffisamment longtemps et avec régularité.
Par contre, ne te laisse pas avoir par la simplicité de la technique. Juste avec cela j’ai enlevé des phobies à des gens en à peine 15 à 30 minutes (dans les cas les plus rapides).
Comprendre les 3 parties du cerveau :
Ici on travail les sensations physiques produites par le cerveau reptilien.
C’est la partie du cerveau responsable de l’attaque, fuite ou paralysie qui gère la survie de l’individu.
Par exemple, une phobie est l’expression du cerveau reptilien face à une menace.
La guêpe est donc une question de survie pour lui (à tort ou à raison). Du coup, voici ce qui nous intéresse :
- Le cerveau reptilien s’exprime et communique via des sensations physiques.
- Le Neocortex s’exprime et communique via les pensées, images et sons.
- Le Cerveau limbique, s’exprime et communique via les émotions.
Du coup tu comprends maintenant pourquoi avec la technique du Est-ce que c’est vrai que, on veut travailler sur ces 3 plans. Ici en acceptant ces sensations physiques tu permets au cerveau reptilien de valider qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur de mourir de la situation X.
Quand tu obliges ton cerveau à faire un upgrade
Si tu as un phobie des rats et que tu appliques la technique, tu vas avoir des sensations physiques en provenance de ton cerveau reptilien. En effet ton cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire et le simple fait d’imaginer un rat, suffit à faire réagir le cerveau reptilien.
Une fois que tu auras bien utilisé la technique, tu verras que tu ne ressentiras plus rien en imaginant un rat. Plus aucunes sensation physiques, plus rien, quetchi, nada, nothing.
Pourquoi ?
Car le cerveau t’aura fait passer un message, mais toi la conscience, le décideur, celui qui est, a accepté le message. Du coup, tu as pris une décision :
Accepter les sensations physiques au lieu de fuir et les éviter.
En quelque sorte, la décision d’être dans l’acceptation empêche le cerveau de te dicter ton comportement, c’est comme si tu le mettais le film sur “pause” pendant un certain laps de temps.
En effet, en temps normal, la réaction du cerveau reptilien prime sur ton corps. Si tu as le vertige, tu verras que tu ne peux pas bouger, ni faire un pas, car c’est ton cerveau reptilien qui contrôle ta physiologie. Tu auras beau essayer tu seras totalement paralysé physiquement.
Mais ici comme tu as fait la technique, bien au chaud dans ton lit, ton cerveau reptilien a envoyé tous ses messages, ses neurotransmetteurs et tout le tsoin tsoin afin de produire ces sensations physiques…
Mais…
Maintenant il doit faire face à la réalité et s’y adapter :
Visiblement, on est encore en vie !
Face à cette vérité, il doit alors actualiser sa programmation avec quelque chose comme :
Les Rats = Zéro danger
Conclusion, la prochaine fois que tu verras des rats, tu n’en auras rien à carrer. Et si tu as encore un peu peur, refait la technique encore et encore jusqu’à 0 réactions.
Et ce mécanismes d’actualisation, fonctionne avec les 3 cerveaux.
Nettoyer les Pensées et émotions
Maintenant il te reste à travailler sur les 2 autres aspects de ton histoire :
- Les pensées, images, sons (néocortex).
- Les émotions (cerveau limbique).
Pour nettoyer les pensées, images et sons, tu vas chercher à détecter/reconnaitre ce que tu vois, entends, perçois et comprends du film mental qui se joue en toi.
Eh oui, il y a la scène en elle même et ce qui s’y passe, mais tu vas voir que tu vas avoir des pensées de ton mental ou des prises de conscience sur la scène en question. Autrement dit, des que tu détectes un truc, tu utilises encore et toujours la même technique.
Exemple : Tu réactives la situation de Marie au boulot d’hier après-midi :
- Est-ce que c’est vrai que Marie m’a cassé les couilles hier avec son histoire à deux balles ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
La scène se joue et tu te rend compte d’une autre truc en toi :
- Est-ce que c’est vrai que j’en ai marre de passer du temps à écouter les gens ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
Puis un autre aspect…
- Est-ce que c’est vrai que je suis en colère contre moi-même car j’ose pas dire non ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
Puis un autre aspect :
- Est-ce que c’est vrai que j’en ai marre de me laisser constamment bouffer par les autres?
Réponse : Oui c’est vrai.
Ceci t’amène à une autre prise de conscience..
- Est-ce que c’est vrai que je me sens impuissante à l’idée de contrarier qqun ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
Puis…
- Est-ce que c’est vrai que ça me soule de jouer la bonne amie ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
Puis encore une autre :
- Est-ce que c’est vrai que j’ai peur de perdre mes amis si je les écoutais moins ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
Et une autre…
- Est-ce que c’est vrai que j’ai peur d’être seule si je prenais plus de temps pour moi ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
Ou encore :
- Est-ce que c’est vrai que je culpabilise à l’idée de prendre plus de temps pour moi ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
Et encore une autre :
- Est-ce que c’est vrai que je pense que c’est égoïste de prendre du temps pour moi ?
- Réponse : Oui c’est vrai.
Etc… Etc…
Tu vois il y a finalement plein d’aspects pour cette simple histoire.
La vérité te libèrera
Ici on cherche à choper au vol une pensée, un image, un son de l’histoire en question et d’en reconnaitre la vérité car si on l’a vu, c’est bien qu’elle existe.
Après savoir si c’est bien ou mal de se sentir X ou Y ou Z, on en a strictement rien à carrer.
On veut être dans l’observation du mental, de l’émotion, de la sensation physique. Pour ce faire on cherche juste à décrire, admettre, reconnaitre et voir ce qui se passe en nous.
C’est bien là, la clé de la libération.
En fait, plus tu vas être dans le constat de ta vérité, plus tu vas découvrir de choses, un peu comme les poupées russes ou sous une poupée il y en a une, puis une autre, puis une autre.
Sauf qu’à chaque fois que tu dis utilise le “Est-ce que c’est vrai que”… tu passes un bon coup de balai !
Quand tu l’auras bien pratiqué, tu verras que tu pourrais le faire au vol, au volant de ta voiture, ou pendant que tu travailles, ou pendant le sport.
C’est un poil moins efficace, mais surtout cela te permet de le faire dès que tu détectes la petite bicyclette mentale.
Comment on sait qu’on s’est libéré ?
Alors là c’est super simple…
Ton mental arrête de te souler en rejouant la situation à longueur de temps.
Maintenant…
Si cette histoire que tu as nettoyé déclenchait l’injustice en toi. Il se peut qu’il arrête de te souler avec CETTE HISTOIRE, mais qu’il lance une autre histoire sur un autre sujet qui elle aussi réveille aussi l’injustice (poupées Russes).
En fait quand ton mental fait cela, remercie le car c’est sa façon a lui te dire :
C’est bien mon pote tu as bien travaillé, mais il reste un peu de poussière ici et là, tiens regarde, je te les pointes du doigts, prend ton balais 🙂
Crédits photos : Milk and Mocha Bear.
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Bonjour,
Ce qui sous entend de ne pas laisser sortir les larmes si on accepte d’être triste mais qu’on ne l’exprime pas…?
Ça parait libérateur de pleurer pourtant.
Bonjour Véronique:)
Super la question car effectivement je n’ai pas précisé cela dans l’article.
Si tu ressens le besoin d’exprimer une émotion fait le, car le faire est un début d’acceptation vu que tu te permets de l’exprimer.
Mais en général quand on exprime une émotion, on est pas en pleine conscience de le faire. On l’exprime car on ne peut plus la contenir et on est “forcé” de l’exprimer. Cela va en effet être libérateur mais de ce “trop plein” qu’on ne pouvait pas contenir.
Ensuite on revient à un niveau normal qui nous permet de refouler (être contre) afin de passer à autre chose, alors que c’est là qu’il faut entrer dans l’acceptation complète afin de libérer la source (programme) qui est dans notre mental.
Donc si tu veux exprimer une émotion, le mieux c’est de le faire pleinement pendant que tu le fais en observant tout ce qu’il se passe en toi pendant que tu pleures et pas juste “pleurer”.
On pourrait dire : pleurer dans l’observation de ce qu’il se passe en nous.
En répétant l’acceptation X fois sur un même problème, le problème disparait, il y a “dé-programation mentale”. Alors que quand tu ne fais juste qu’exprimer une émotion, on vide le surplus émotionnel par l’expression, mais le “fond de la bouteille” reste intact et continuera d’une manière ou d’une autre à nous titiller dans x situations.
Un immense merci pour tous les conseils exceptionnels et simples que tu donnes.
Ton travail est précieux.
Je me sens vraiment chanceuse et reconnaissante d’être tombée sur ton site.