La Loi de Brandolini : Pourquoi il est inutile de convaincre un “con”

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La Loi de Brandolini : Pourquoi il est inutile de convaincre un “con”

Alexis Faure - Coach spécialisé relations toxiques
Alexis Faure
Coach spécialisé relations toxiques et dépendance affective
  • +9 000 séances individuelles réalisées
  • 15 ans d'expérience en coaching, dont 5 ans sur les cycles flamme jumelle
  • Certifié EFT, PNL, TCC, DTMA
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La Loi de Brandolini, aussi appelée principe d'asymétrie du bullshit, stipule que :

“La quantité d'énergie nécessaire pour réfuter du bullshit est bien supérieure à celle nécessaire pour en produire.”

En d'autres termes, il est beaucoup plus facile et rapide d'énoncer une absurdité ou une idée fausse que de la démonter avec des arguments solides et des faits concrets.

Cette loi, formulée par le programmeur italien Alberto Brandolini, s'applique particulièrement bien aux débats sur Internet, aux discussions stériles et aux tentatives désespérées de convaincre quelqu'un qui ne veut pas écouter.

Pourquoi chercher à convaincre quelqu'un qui ne veut pas entendre est une perte de temps ?

1. Le biais de confirmation

La plupart des gens ne cherchent pas la vérité, mais des arguments qui confirment ce qu'ils croient déjà. Ce phénomène, connu sous le nom de biais de confirmation, fait que peu importe la quantité de preuves que tu apportes, la personne en face trouvera toujours un moyen de les rejeter.

Exemple : Un complotiste te dit que la Terre est plate. Tu lui montres des photos satellites, des démonstrations physiques et des expériences scientifiques. Il répond : “C'est truqué, la NASA ment !”. Fin du débat.

2. Le Dunning-Kruger effect

Les personnes les moins compétentes sur un sujet ont souvent une confiance exagérée en leurs connaissances.

À l'inverse, ceux qui sont réellement informés savent que la vérité est souvent complexe et nuancée.

Ainsi, plus une personne est ignorante sur un sujet, plus elle est sûre d'elle et moins elle est prête à changer d'avis.

Exemple : Un ami se prend pour un expert en médecine après avoir lu trois articles sur Facebook. Toi, qui as étudié le sujet, tu essaies de lui expliquer que la réalité est plus complexe. Il t'accuse d'être “formaté” par le système.

3. L'usure mentale et émotionnelle

Démonter des arguments absurdes demande du temps, des recherches, des preuves et de la pédagogie.

En face, la personne peut balancer un ramassis de conneries en quelques secondes et, même si tu les réfutes, elle s'en moquera.

Résultat : tu perds ton énergie pour rien.

“Ne débats jamais avec un idiot. Il t'amènera à son niveau et te battra avec l'expérience.”

Pourquoi vouloir convaincre l'autre même s'il n'en a cure ?

1. Besoins narcissiques de validation

Convaincre l'autre devient une façon de se rassurer sur son intelligence, sa logique ou sa supériorité morale.

Ce n'est plus l'autre qu'on veut faire évoluer, mais soi-même qu'on veut confirmer.

« Si j'arrive à lui faire admettre qu'il a tort, alors j'ai gagné. »

2. Angoisse face à la dissonance cognitive

Face à un discours irrationnel ou choquant, certains cherchent à le corriger pour rétablir une cohérence mentale.

Ils ne supportent pas que “ça n'ait pas de sens” ou que le monde contienne des absurdités impunies.

C'est un mécanisme d'apaisement de l'angoisse interne : rétablir l'ordre cognitif.

3. Schéma de réparation (sauveur)

Certaines personnes ont un schéma inconscient de “sauveur” : elles veulent sauver, éduquer, ouvrir les yeux des autres.

Cela peut venir d'un besoin de se sentir utile, aimé ou reconnu.

Mais dans un débat fermé, ce mécanisme devient auto-destructeur.

4. Pulsion de contrôle

Convaincre l'autre, c'est aussi essayer de maîtriser la situation ou d'imposer une vision rassurante du monde.

Le fait que quelqu'un pense différemment peut être vécu comme une menace, un chaos à contenir.

Convaincre devient un moyen de reprendre le pouvoir psychique.

5. Mémoire traumatique d'humiliation ou d'impuissance

Une personne qui a déjà été ridiculisée ou invalidée dans le passé peut avoir un réflexe défensif fort : “Je dois prouver que j'ai raison”.

Ce n'est pas l'autre qu'on veut convaincre, c'est un fantôme du passé qu'on cherche à vaincre par procuration.

6. Croyance que “la vérité se suffit à elle-même”

Certains pensent que la raison, la logique ou la science sont irrésistibles, et que “si l'autre voit les faits, il comprendra”.

Mais ce postulat oublie totalement le rôle des biais cognitifs, de l'identité, et de l'émotion dans les prises de position.

C'est une vision idéalisée de la cognition humaine.

7. Besoin de rétablir la justice ou la vérité dans le groupe

Dans une conversation publique (forums, réseaux sociaux), on cherche parfois moins à convaincre l'autre… qu'à montrer aux autres spectateurs qu'on a raison.

C'est une forme de régulation sociale, un “marquage de territoire moral”.

Appliquer la Loi de Brandolini dans ta vie

Sélectionne tes combats

Avant de t'engager dans un débat, pose-toi cette question :

La personne en face est-elle réellement ouverte à la discussion ?

Si elle est fermée et campée sur ses positions, économise ton souffle.

Utilise le principe du “grain de sable”

Au lieu d'essayer de convaincre directement, sème un doute subtil.

Pose une question simple qui met en évidence une contradiction, sans chercher à imposer ton point de vue.

Parfois, laisser la personne cogiter est plus efficace que de débattre.

“Si les vaccins sont inutiles, pourquoi certaines maladies ont disparu après leur introduction ?”

Sache quand partir

Si tu vois que ton interlocuteur tourne en boucle, ne perds pas ton temps.

Coupe court, change de sujet ou ignore la conversation. Te battre contre un mur ne le fera pas tomber.

Réponds avec humour ou sarcasme

Parfois, le mieux est de ne pas entrer dans le débat et de répondre avec une touche d'humour.

Cela t'évite de te fatiguer et montre que tu ne prends pas l'absurdité au sérieux.

“Ah oui, la Terre est plate ? Et les chats, ils poussent sur les arbres alors ?”

Conclusion : Choisis où investir ton énergie

La Loi de Brandolini nous rappelle que toute vérité n'a pas besoin d'être défendue.

Parfois, la meilleure réponse face à une absurdité est le silence, l'humour ou le simple fait de passer à autre chose.

Tu as mieux à faire que de débattre avec un mur. Concentre ton énergie sur les personnes qui veulent réellement comprendre.

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Quand le chaser rejette le runner

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ALEXIS FAURE

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