Dans un univers où l’idéalisation des relations est monnaie courante, la recherche de la flamme jumelle capte l’intérêt de nombreuses personnes en quête d’une connexion spirituelle intense et d’une compréhension mutuelle profonde. Cette relation, souvent envisagée comme le reflet parfait de notre âme, semble promettre une union transcendante et sans faille.
Cependant, derrière le romantisme captivant de cette quête, se dissimulent parfois des réalités plus complexes et potentiellement destructrices.
Ce qui démarre comme une liaison quasi-divine peut insidieusement évoluer vers des dynamiques relationnelles malsaines. Est-ce que la relation de flamme jumelle, aussi idéalisée soit-elle, est vraiment à l’abri des dérives toxiques ?
Cette question cruciale, souvent évitée en raison des grands espoirs qu’elle suscite, mérite une attention particulière.
Dans cet article, nous abordons les signes révélateurs que même les unions les plus sacrées peuvent présenter des défis significatifs. Nous vous invitons à suivre une démarche analytique pour identifier les aspects potentiellement toxiques des relations. Prenez une feuille et un stylo et tentez d’être le plus objectif possible en notant les critères que vous reconnaissez avoir expérimentés ou que vous vivez actuellement.
Notez combien de fois vous avez rencontré chaque critère depuis le début de la relation et la fréquence de ces occurrences. Cette évaluation vous permettra de mieux comprendre la nature de votre relation et, éventuellement, de prendre des décisions éclairées pour l’avenir.
Communication Toxique : Les Signaux d’Alerte
La communication toxique, subtile ou flagrante, constitue un danger sérieux pour la santé émotionnelle des partenaires impliqués. Elle peut se manifester sous diverses formes que nous allons explorer ici.
Gaslighting :
Nier ou minimiser les sentiments ou les expériences de l’autre personne. Manipuler les faits ou les événements pour faire douter de la réalité de l’autre personne. Inverser la responsabilité des problèmes ou des conflits pour faire sentir à l’autre qu’il est fou ou irrationnel.
Injonctions paradoxales :
Donner des instructions contradictoires qui rendent impossible pour l’autre personne de répondre correctement. Punir l’autre personne quel que soit le choix qu’elle fait, créant ainsi un sentiment d’impuissance et de confusion.
Traitement par le silence :
Ignorer délibérément l’autre personne, refusant de lui parler ou de lui accorder de l’attention pour la punir ou la contrôler. Utiliser le silence comme une forme de manipulation émotionnelle pour susciter la peur, l’anxiété ou le désespoir chez l’autre personne.
Passivité-agressivité :
Exprimer l’hostilité ou la colère de manière indirecte, par exemple en étant sarcastique, en faisant des remarques passives-agressives ou en pratiquant la procrastination. Éviter les confrontations directes tout en faisant des commentaires ou des actions qui sont perçus comme critiques ou hostiles.
Communication indirecte :
Utiliser des tiers pour transmettre des messages ou des critiques à l’autre personne plutôt que de les exprimer directement. Utiliser des moyens de communication non verbaux, tels que des regards méprisants ou des gestes, pour exprimer le mécontentement ou la désapprobation.
Sous-entendus et insinuations :
Faire des remarques vagues ou ambiguës qui peuvent être interprétées de différentes manières, souvent dans le but de susciter la confusion ou l’insécurité chez l’autre personne. Impliquer des défauts ou des faiblesses de l’autre personne sans les aborder directement, ce qui peut miner leur confiance en eux et leur estime de soi.
Manipulation émotionnelle
Jeu de culpabilité :
Faire sentir l’autre personne coupable pour des choses qui ne sont pas de sa faute, afin de la contrôler ou de l’amener à agir d’une certaine manière. Utiliser des phrases telles que “Si tu m’aimais vraiment, tu ferais ceci…” pour manipuler les émotions de l’autre et obtenir ce que l’on veut.
Chantage émotionnel :
Menacer de mettre fin à la relation ou de causer des dommages émotionnels à l’autre personne si elle ne se plie pas à nos exigences ou ne satisfait pas nos besoins. Utiliser les sentiments de peur, d’abandon ou de culpabilité pour obtenir ce que l’on veut de l’autre personne.
Triangulation :
Impliquer une tierce personne, réelle ou imaginaire, dans la relation pour manipuler les émotions de l’autre personne, créer de la jalousie ou semer la discorde. Utiliser des comparaisons avec d’autres personnes pour faire sentir à l’autre qu’il n’est pas à la hauteur ou pour exercer un contrôle sur ses actions.
Humiliation et dévalorisation :
Ridiculiser, dénigrer ou rabaisser l’autre personne en public ou en privé pour affaiblir sa confiance en soi et sa capacité à contester la manipulation émotionnelle. Utiliser des insultes ou des remarques blessantes pour maintenir l’autre personne dans un état de vulnérabilité émotionnelle.
Amour conditionnel :
Conditionner l’amour ou l’approbation de l’autre personne à des comportements spécifiques ou à la satisfaction de nos propres besoins, créant ainsi une dynamique de dépendance émotionnelle. Utiliser l’affection ou l’attention comme une récompense pour le comportement souhaité et comme une punition pour le comportement non désiré.
Isolation
Éloignement des amis et de la famille :
Encourager ou forcer l’autre personne à couper les liens avec ses amis proches, sa famille ou d’autres formes de soutien social pour réduire son réseau de soutien et son indépendance.
Contrôle des interactions sociales :
Surveiller ou limiter les contacts sociaux de l’autre personne, en exigeant de savoir où elle va, avec qui elle parle ou en s’opposant à ses activités sociales. Critiquer ou dénigrer les amis ou la famille de l’autre personne pour semer le doute quant à leur loyauté ou leur intention.
Isolation émotionnelle :
Créer un climat de méfiance ou d’insécurité qui décourage l’autre personne de partager ses pensées, ses sentiments ou ses expériences avec des tiers, même proches. Réduire la confiance de l’autre personne dans ses propres perceptions ou expériences, ce qui la rend plus dépendante de la perspective du partenaire toxique.
Exclusivité excessive :
Insister pour que l’autre personne passe la plupart, voire la totalité, de son temps avec le partenaire toxique, en limitant ses opportunités de rencontrer d’autres personnes ou de développer des relations saines en dehors de la relation toxique.
Isolement géographique :
Déménager dans un endroit isolé ou éloigné, loin de la famille, des amis ou de tout autre réseau de soutien, afin de renforcer le contrôle du partenaire toxique sur l’autre personne et de réduire ses chances de partir.
La Critique
Critique de l’apparence physique :
Faire des commentaires négatifs sur l’apparence physique de l’autre personne, comme son poids, son style vestimentaire ou d’autres caractéristiques physiques, afin de miner sa confiance en elle-même.
Critique du comportement :
Trouver constamment des défauts ou des erreurs dans les actions ou les décisions de l’autre personne, même lorsque celles-ci sont mineures ou sans conséquence. Utiliser la critique comme un moyen de maintenir un sentiment de supériorité ou de contrôle sur l’autre personne.
Critique de la personnalité :
Attaquer la personnalité, les valeurs ou les croyances fondamentales de l’autre personne, remettant en question son caractère ou son intégrité pour la faire douter d’elle même. Utiliser des généralisations ou des étiquettes négatives pour décrire l’autre personne, telles que “paresseux”, “égoïste” ou “incompétent”.
Critique de la compétence :
Remettre en question les compétences ou les capacités de l’autre personne dans divers domaines de sa vie, tels que son travail, ses loisirs ou ses responsabilités familiales. Minimiser les succès ou les réalisations de l’autre personne en les attribuant à la chance ou à des circonstances extérieures plutôt qu’à ses propres compétences ou efforts.
Critique constante sous forme de “conseils” :
Donner des conseils non sollicités de manière constante, souvent déguisés en critiques déguisées, dans le but de contrôler ou de modifier le comportement de l’autrepersonne selon nos propres désirs ou attentes. Ignorer les préférences ou les besoins de l’autre personne en faveur de nos propres idées sur ce qui est “meilleur” pour elle.
Ridiculisation et moqueries :
Se moquer ou ridiculiser l’autre personne en public ou en privé, en utilisant l’humour ou le sarcasme pour diminuer son estime de soi ou pour la faire sentir embarrassée ou honteuse. Utiliser des insultes ou des sobriquets dégradants pour se référer à l’autre personne, ce qui peut causer un préjudice émotionnel et psychologique.
Infantilisation :
Traiter l’autre personne comme un enfant, en lui donnant des ordres, des directives ou des conseils condescendants qui remettent en question son autonomie ou sa capacité à prendre des décisions. Minimiser les opinions ou les contributions de l’autre personne en les infantilisant ou en les traitant avec dédain.
Comparaison dévalorisante :
Comparer constamment l’autre personne à d’autres individus, en soulignant leurs défauts supposés ou en insinuant qu’elle est inférieure à ces personnes. Utiliser des références extérieures pour établir des normes inatteignables ou pour saper la confiance en soi de l’autre personne.
Attribution de l’échec et de la responsabilité :
Blâmer l’autre personne pour les problèmes ou les échecs dans la relation, en refusant de prendre sa part de responsabilité ou en dépeignant l’autre comme étant la cause principale des difficultés. Utiliser la dévalorisation comme un moyen de se décharger de la culpabilité ou de la responsabilité personnelle, en projetant ses propres défauts ou faiblesses sur l’autre personne.
Manque de respect des limites
Violation des limites physiques :
Ignorer ou ne pas respecter les préférences de l’autre en ce qui concerne le contact physique, comme les câlins, les baisers ou les gestes d’affection. Forcer ou insister pour des contacts physiques non désirés, même après que l’autre personne ait clairement exprimé son inconfort ou son refus.
Violation des limites émotionnelles :
Ignorer ou minimiser les émotions de l’autre personne, en les traitant de manière dédaigneuse ou en les balayant comme étant sans importance. Insister pour que l’autre personne partage ses sentiments ou ses expériences émotionnelles, même lorsqu’elle n’est pas prête ou ne se sent pas en sécurité pour le faire.
Violation des limites relationnelles :
Ignorer les demandes de l’autre personne pour de l’espace ou du temps seul, en envahissant son espace personnel ou en insistant pour être constamment ensemble. Envahir la vie privée de l’autre personne en fouillant dans ses affaires personnelles, en surveillant ses communications ou en cherchant à contrôler ses interactions avec les autres.
Violation des limites sexuelles :
Forcer ou insister pour des activités sexuelles que l’autre personne n’est pas à l’aise de faire, en ignorant ses refus ou ses limites. Utiliser la coercition, la culpabilisation ou d’autres tactiques manipulatrices pour obtenir des faveurs sexuelles de l’autre personne contre sa volonté.
Violation des limites financières :
Contrôler ou manipuler les finances de l’autre personne, en restreignant son accès à l’argent ou en l’obligeant à partager ses ressources financières de manière inéquitable. Forcer ou inciter l’autre personne à assumer des responsabilités financières disproportionnées ou à subvenir aux besoins du partenaire toxique au détriment de ses propres besoins ou de son bien-être financier..
Instabilité émotionnelle
Sautes d’humeur imprévisibles :
Passer rapidement d’un état émotionnel à un autre, parfois sans raison apparente, ce qui crée un climat d’incertitude et d’instabilité émotionnelle dans la relation.
Les sautes d’humeur peuvent aller de la colère explosive à la tristesse profonde en un court laps de temps, rendant difficile pour l’autre personne de prédire ou de comprendre les réactions de son partenaire toxique.
Réactions excessives :
Réagir de manière disproportionnée à des événements mineurs ou ordinaires, ce qui crée un environnement stressant et anxieux pour l’autre personne.
Les réactions excessives peuvent inclure des explosions de colère, des crises de larmes, des accès de jalousie incontrôlée ou d’autres comportements impulsifs et démesurés.
Volatilité émotionnelle :
Être constamment sur le qui-vive ou sur la défensive en raison de l’imprévisibilité des réactions émotionnelles de son partenaire toxique. L’incapacité à anticiper ou à gérer les émotions de son partenaire crée un sentiment d’insécurité et de tension permanente dans la relation.
Manipulation émotionnelle :
Utiliser l’instabilité émotionnelle comme un moyen de contrôler ou de manipuler l’autre personne, en la culpabilisant pour ses propres réactions émotionnelles ou en l’obligeant à se conformer à nos désirs ou à nos exigences. Les fluctuations constantes d’humeur peuvent être utilisées pour garder l’autre personne sur ses gardes ou pour l’amener à céder à nos demandes par peur de déclencher une réaction émotionnelle négative.
Impact sur la stabilité relationnelle :
L’instabilité émotionnelle peut compromettre la stabilité de la relation dans son ensemble, en rendant difficile pour les deux parties de maintenir une communication ou une connexion émotionnelle saine et cohérente. Les fluctuations constantes d’humeur peuvent entraîner des ruptures fréquentes ou des réconciliations chaotiques, alimentant un cycle de tensions et d’incertitudes dans la relation.
Déni de responsabilité
Refus d’assumer les conséquences de ses actions :
Éviter de reconnaître les répercussions négatives de ses propres choix ou comportements sur l’autre personne ou sur la relation dans son ensemble. Blâmer les circonstances extérieures, les autres personnes ou des facteurs indépendants de sa volonté pour justifier ses actions ou pour se dégager de toute responsabilité.
Minimisation des torts :
Diminuer l’importance ou l’impact des actions nuisibles ou blessantes, en les présentant comme étant insignifiantes ou mal interprétées par l’autre personne. Réduire la gravité des comportements abusifs ou dommageables en les rationalisant ou en les justifiant comme étant “normaux” ou “bien intentionnés”.
Transfert de responsabilité :
Rejeter la responsabilité de ses propres actions sur l’autre personne, en affirmant que ses réactions émotionnelles ou comportementales sont la cause première des conflits ou des problèmes dans la relation. Accuser l’autre personne d’être trop sensible, irrationnelle ou exigeante pour justifier ses propres comportements abusifs ou irresponsables.
Évitement de la prise de décision :
Éviter de prendre des décisions difficiles ou impopulaires en laissant la responsabilité à l’autre personne, en particulier lorsqu’il s’agit de sujets sensibles ou conflictuels.
Se retirer ou se désengager émotionnellement de la relation pour éviter d’avoir à faire face aux conséquences de ses choix ou de ses actions.
Négation des faits :
Nier ou déformer la réalité des événements passés pour échapper à la responsabilité de ses actes, en prétendant que certaines situations ou interactions n’ont jamais eu lieu ou ont été exagérées. Réécrire l’histoire de la relation pour présenter une version alternative des événements qui minimise ou excuse son propre comportement abusif ou irresponsable.
Cycle de tensions et de réconciliations
Accumulation de tension :
Des tensions, des conflits ou des malentendus non résolus s’accumulent progressivement dans la relation, créant un sentiment croissant de stress, de frustration ou de ressentiment entre les partenaires.
Explosion ou confrontation :
Les tensions accumulées atteignent un point de rupture où l’un ou les deux partenaires explosent émotionnellement, entraînant des disputes, des cris ou même des comportements agressifs ou violents. Les confrontations peuvent être déclenchées par des événements spécifiques ou par des problèmes sous-jacents non résolus qui émergent soudainement.
Phase de rupture :
Après une explosion émotionnelle ou une confrontation, les partenaires se retirent émotionnellement l’un de l’autre, créant un sentiment de distance ou de froideur dans la relation. Les interactions peuvent devenir tendues, évitantes ou même complètement interrompues pendant cette phase de rupture.
Phase de réconciliation :
Après une période de rupture, les partenaires cherchent à rétablir le lien émotionnel en s’excusant, en exprimant des remords ou en tentant de résoudre les problèmes sous-jacents qui ont contribué au conflit. Les efforts de réconciliation peuvent inclure des démonstrations d’affection, des promesses de changement ou des compromis pour restaurer l’harmonie dans la relation.
Retour au cycle :
Malgré les efforts de réconciliation, le cycle de tensions et de réconciliations continue à se répéter, souvent de manière cyclique ou prévisible, car les problèmes sous-jacents ne sont pas résolus en profondeur. Ce schéma peut créer un sentiment d’instabilité ou d’insécurité dans la relation, car les partenaires ne savent jamais quand un nouvel épisode de tension ou de conflit surgira.
Dépendance émotionnelle
Besoin constant de validation :
Rechercher en permanence l’approbation, l’admiration ou l’affection de son partenaire pour se sentir valorisé ou en sécurité dans la relation. Se sentir anxieux ou insécurisé lorsque l’on ne reçoit pas de validation ou de reconnaissance de la part de son partenaire, ce qui peut entraîner une baisse de l’estime de soi ou une dépendance émotionnelle accrue.
Peur de l’abandon :
Éprouver une peur intense ou irrationnelle d’être abandonné ou rejeté par son partenaire, ce qui peut conduire à des comportements excessivement possessifs, jaloux ou contrôlants. Éviter les conflits ou les confrontations avec son partenaire par peur de provoquer une rupture ou une séparation.
Dépendance émotionnelle :
Ressentir un besoin constant d’être en contact avec son partenaire, même lorsque cela compromet son bien-être personnel ou ses autres relations. Sacrifier ses propres besoins, intérêts ou valeurs pour maintenir la relation ou pour satisfaire les désirs de son partenaire, ce qui peut conduire à un sentiment d’identité diluée ou de perte de soi.
Tolérance à l’abus :
Rester dans une relation toxique malgré des comportements abusifs, dégradants ou destructeurs de la part de son partenaire, en espérant que les choses s’amélioreront ou en croyant que l’on ne mérite pas mieux. Justifier ou minimiser les comportements abusifs de son partenaire pour éviter de confronter la réalité de la situation ou de faire face à la douleur de la séparation.
Hypersensibilité au rejet :
Réagir de manière excessive ou disproportionnée au rejet perçu ou à la moindre critique de son partenaire, en interprétant chaque désaccord ou désapprobation comme une menace pour la sécurité ou la stabilité de la relation. Éviter les situations ou les interactions qui pourraient entraîner un rejet ou une désapprobation de la part de son partenaire, même si cela signifie compromettre ses propres besoins ou valeurs.
Bonus : les critères du passif agressif
Procrastination délibérée :
Retarder volontairement l’exécution de tâches ou de responsabilités importantes en réponse à des demandes ou des attentes, souvent pour exprimer de l’hostilité ou du ressentiment de manière indirecte.
Sarcasme et ironie :
Utiliser des remarques sarcastiques ou ironiques pour exprimer des critiques ou des désaccords de manière subtile, sans s’engager directement dans un conflit ou une confrontation ouverte.
Non-communication :
Éviter délibérément les discussions franches ou les confrontations directes en gardant ses sentiments ou ses opinions pour soi, ce qui peut créer un climat de malaise ou de tension dans la relation.
Résistance passive :
Adopter une attitude de résistance ou de rébellion indirecte en ignorant les demandes ou les instructions, en feignant l’oubli ou en exprimant une coopération superficielle tout en ne suivant pas réellement les directives.
Victimisation :
Adopter le rôle de la victime pour susciter la sympathie ou l’attention des autres, tout en manipulant subtilement la situation pour obtenir ce que l’on veut ou pour éviter la responsabilité de ses propres actions.
Double discours :
Dire une chose et faire autre chose, en utilisant des excuses ou des rationalisations pour justifier les comportements contradictoires, ce qui crée de la confusion ou de la frustration chez les autres.
Manipulation émotionnelle :
Utiliser les émotions ou les sentiments des autres pour obtenir ce que l’on veut, en jouant sur la culpabilité, la peur ou la sympathie pour influencer leurs décisions ou leurs actions de manière subtile.
Indécision constante :
Éviter de prendre des décisions claires ou de s’engager dans un cours d’action spécifique, en maintenant un état d’indécision prolongée qui peut rendre difficile pour les autres de planifier ou de progresser.
Critique voilée :
Faire des remarques critiques ou dépréciatives de manière indirecte, en utilisant des compliments déguisés ou des remarques passives-agressives pour exprimer le mécontentement ou le désaccord.
Retrait émotionnel :
Se retirer émotionnellement ou physiquement des interactions sociales ou relationnelles en réponse à des conflits ou à des tensions, en refusant de s’engager ou de participer activement aux discussions ou aux activités.
Resentiment caché :
Accumuler du ressentiment ou de l’hostilité envers une personne ou une situation, mais ne pas l’exprimer ouvertement, ce qui peut conduire à des comportements passifs-agressifs pour libérer cette tension refoulée.
Ambiguïté délibérée :
Exprimer des messages ou des intentions de manière vague ou ambiguë, ce qui permet d’éviter la responsabilité tout en laissant place à l’interprétation, souvent dans le but de susciter la confusion ou de manipuler la situation.
Non-respect des engagements :
Faire des promesses ou des engagements verbaux, puis ne pas les tenir ou les accomplir de manière insatisfaisante, ce qui crée des attentes déçues et de la frustration chez les autres.
Sabotage subtil :
Entraver ou interférer avec les efforts ou les réalisations des autres de manière discrète ou subtile, par exemple en donnant des informations incomplètes, en négligeant de fournir un soutien nécessaire ou en faisant des commentaires décourageants.
Passivité sélective :
Adopter une attitude passive ou non impliquée sélectivement dans certaines situations ou avec certaines personnes, en choisissant délibérément de ne pas participer ou de ne pas contribuer lorsque cela est nécessaire ou attendu.
Hostilité masquée :
Cacher ou refouler des sentiments hostiles ou agressifs en surface tout en les exprimant indirectement à travers des comportements passifs-agressifs, ce qui peut donner l’impression que tout va bien en surface alors que le ressentiment persiste en dessous.
Conflits de pouvoir indirects :
Engager des luttes de pouvoir ou des jeux de manipulation subtils pour obtenir le contrôle ou la domination dans une relation, en utilisant des tactiques passives-agressives plutôt que des confrontations ouvertes.
Comportement de martyr :
Adopter le rôle de martyr pour susciter la sympathie ou l’attention des autres, en se plaignant de manière passive de ses propres difficultés ou sacrifices, tout en évitant de prendre des mesures pour résoudre les problèmes.
Conclusion : Reconnaître et Réagir
Dans un monde où les idéaux romantiques dominent souvent nos perceptions de l’amour, la notion de la flamme jumelle peut apparaître comme le summum de la connexion spirituelle et émotionnelle.
Toutefois, il est essentiel de rester vigilant face aux réalités potentiellement sombres qui peuvent se cacher derrière cette quête apparemment divine. Si la relation de flamme jumelle est souvent célébrée pour son intensité et sa profondeur, elle peut aussi, paradoxallement, glisser vers des dynamiques toxiques sous l’effet de cette même intensité. (Voir l’article sur la limerence et la cristallisation).
Cet article n’a pas seulement pour objectif de démystifier le concept souvent idéalisé des flammes jumelles, mais aussi de mettre en lumière les signes d’une communication toxique et les manipulations qui peuvent surgir, même dans ce qui est perçu comme une union parfaite.
En dévoilant les facettes moins reluisantes de ces relations, nous cherchons à encourager une prise de conscience qui est essentielle pour maintenir l’équilibre et la santé de tout engagement amoureux.
Finalement, reconnaître les signaux d’alarme et les dynamiques malsaines est une étape cruciale pour protéger son bien-être et poursuivre une relation véritablement enrichissante et soutenante.
Cette exploration se veut une invitation à aimer avec sagesse et discernement, en rappelant que le véritable amour devrait toujours nourrir et non épuiser. Il est donc fondamental de cultiver des relations basées sur le respect mutuel, la compréhension et une affection authentique, loin des illusions qui peuvent parfois nous égarer.
Découvrir la vidéo correspondant sur ma chaine youtube :
Pour aller plus loin :
- Lire les articles flammes jumelles.
- Lire les articles sur la psychologie.
- La chaine youtube.
Je suis désolée de vous dire ça mais les signes qui ont été mentionnés dans cet article décrivent une relation toxique à quitter immédiatement, non-pas une relation de flamme jumelle.
Votre flamme jumelle ne vous fera jamais mal volontairement.
Les Runners n’ont pas d’intentions malveillante mais quand ils utilisent certains de ces critères avec répétitions/régularités :
De 1 ils savent ce qu’ils font (ils me le confirment au téléphone)
De 2, il y a clairement un manque d’empathie de leur part (ils le confirment aussi).
Il y a juste le chaser qui a besoin de croire que :
Le runner est innocent et il ne se rend pas compte et à besoin de croire que la relation FJ est différente.
Elle peut “ne pas correspondre” aux signes ci-dessous dans certains de cas de “FJ” ou il y a tellement peu de contact avec le dit Runner que l’on a presque pas d’interaction avec. Mais pour l’instant et après 4 ans de coaching Chaser Runner, l’énorme majorité écrasante des runners correspondent à l’utilisation de ces critères ci-dessus (sans intentions malveillante).
Tout le problème dans cette relation FJ est l’apparence avec laquelle certains de ces critères ci-dessus se manifestent dans la relation. Vu que c’est presque “toujours” fait avec le masque de l’innocent, qui ne sait pas, qui sait plus, qui n’a pas fait exprès. Cela peut en devenir vraiment difficile de voir ces critères. D’autant plus que dès le départ le Chaser est persuadé d’avoir raison et de “savoir”.
La vigilence, la prudence et la présence sont de mises.