Énergie masculine et féminine : Un mythe façonné par l’éducation ?
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Énergie masculine et féminine : Un mythe façonné par l’éducation ?

L’idée que nous serions fondamentalement dotés d’une énergie féminine ou d’une énergie masculine est largement répandue, particulièrement dans les cercles de spiritualité et de développement personnel.

Mais si ces concepts étaient en réalité des constructions sociales et non des réalités biologiques ?

Les études psychologiques sur le développement des enfants de 0 à 5 ans révèlent que les différences entre filles et garçons en matière de leadership, prise de risques, prise de décision et passage à l’action sont minimes.

Cela remet en question l’idée d’une essence “féminine” ou “masculine” qui influencerait nos comportements dès la naissance.

Alors, d’où viennent réellement ces différences ?

Énergie masculine et féminine : l’illusion !

énergie masculine et féminine : encore un mythe du développement personnel

Dans de nombreuses traditions, on attribue aux hommes et aux femmes des qualités dites “naturelles” :

  • L’énergie féminine serait associée à la douceur, la réceptivité, l’intuition, la sensibilité.
  • L’énergie masculine, quant à elle, serait liée à l’action, la prise de décision, la force et le leadership.

Mais ces attributions sont-elles réellement inscrites dans nos gènes ou le produit d’un conditionnement social ?

Avant 5 ans : des différences minimes entre filles et garçons

Des recherches en psychologie ont démontré qu’avant l’âge de 5-6 ans, les comportements en terme :

  • De leadership,
  • De prise de risque,
  • De prise d’initiative,

Sont très similaires chez les filles et les garçons.

Les enfants explorent leur environnement avec la même curiosité, prennent des décisions et se montrent proactifs sans distinction majeure de sexe.

Pourquoi ces différences sont-elles faibles avant 5 ans ?

Développement cérébral similaire

À la naissance, filles et garçons ont le même potentiel neurologique. Leurs connexions neuronales se développent en fonction de leurs expériences et non selon une programmation “masculine” ou “féminine”.

Même propension à l’action et à la prise de décision

Lorsqu’ils sont laissés libres d’agir, les enfants des deux sexes prennent des initiatives et font preuve d’audace dans l’exploration du monde.

L’éducation façonne les comportements

Ce n’est qu’après l’âge de 5 ans que des écarts notables apparaissent. Pourquoi ? Parce que l’éducation commence à imposer des modèles genrés :

  • Les garçons sont encouragés à être autonomes, audacieux, actifs et à réprimer leurs émotions.
  • Les filles, quant à elles, sont souvent poussées vers des comportements plus prudents, émotionnels, réceptifs, à moins s’affirmer et à s’adapter.

Et le résultat ?

Ces différences deviennent visibles à l’âge adulte. Mais elles ne sont en rien naturelles.

Elles sont le pur produit du conditionnement social.

Autrement dit, lorsqu’on parle “d’énergie féminine” ou “masculine”, on ne fait que réemballer ces rôles genrés imposés par l’éducation, en les présentant comme une essence innée de ce que nous sommes.

3. La construction sociale des rôles de genre

Dès l’enfance, des phrases anodines comme :

  • “Un garçon, ça ne pleure pas !”
  • “Sois une gentille fille, ne fais pas trop de bruit.”

Viennent modeler les comportements.

Les jeux eux-mêmes renforcent ce conditionnement :

  • Les garçons reçoivent des jouets axés sur l’action, la construction, le dépassement (voitures, jeux de stratégie, super-héros).
  • Les filles reçoivent des jeux qui valorisent le soin, la communication, l’imaginaire émotionnel (poupées, dinettes, contes de princesses).

Ainsi, ce que l’on nomme “énergie féminine” et “énergie masculine” n’est que le résultat d’années de conditionnement culturel et éducatif.

4. Ce que disent les neurosciences

Neuroscience et énergie masculine et féminine

Les études en neurobiologie confirment que le cerveau est plastique :
👉 Il se façonne en fonction de l’environnement et des expériences vécues.

👉 Il n’existe pas de cerveau intrinsèquement masculin ou féminin : seules certaines tendances hormonales peuvent légèrement influencer certaines réactions, mais elles sont bien moindres que ce que la société nous fait croire.

👉 En d’autres termes, nous avons tous la capacité de développer des qualités attribuées à l’un ou l’autre des genres, si nous ne sommes pas enfermés dans des rôles figés.

Les compétences ne sont pas dictées par des énergies, mais par l’entraînement et l’environnement

La psychologie clinique et les sciences du comportement montrent que les différences perçues entre hommes et femmes dans des domaines comme le sport, le leadership ou la performance cognitive sont principalement le résultat de facteurs environnementaux, éducatifs et culturels, et non d’une essence prédéfinie liée à une quelconque “énergie”.

🔬 Des études en psychologie du sport ont révélé que, dans des disciplines où la force brute n’est pas le facteur déterminant (comme la gymnastique, l’escalade, l’endurance ou l’ultramarathon), les femmes performent aussi bien, voire mieux que les hommes.

Par exemple, dans les courses d’ultradistance, les différences de performance entre les sexes s’estompent, car ces épreuves mettent en jeu des compétences physiologiques et mentales (gestion de la douleur, résilience psychologique, endurance) accessibles à tous, sans distinction de genre.

🧠 Dans le domaine du leadership et de la prise de décision, la recherche en psychologie cognitive démontre également que les femmes réussissent tout aussi bien que les hommes lorsqu’elles sont exposées aux mêmes opportunités d’apprentissage et encouragées à développer ces compétences.

🎯 Conclusion : Si ces performances étaient réellement liées à une “énergie féminine” ou “masculine” prédéfinie, ces résultats ne seraient pas observables.

Ce qui fait la différence, c’est l’entraînement, la pratique, la confiance acquise et l’environnement dans lequel les individus évoluent — et non une essence énergétique déterminée à la naissance.

Les différences biologiques entre hommes et femmes : Subtiles mais non déterminantes

Bien que le cerveau et le corps des hommes et des femmes soient globalement similaires, des différences subtiles existent.

Toutefois, ces distinctions ne dictent en rien les capacités, les comportements ou les compétences, et ne justifient pas la croyance en des “énergies” féminines ou masculines prédéfinies.

Cerveau : des connexions légèrement différentes

Des études en neurosciences ont mis en évidence certaines variations dans la connectivité cérébrale :

  • Chez les hommes, les connexions neuronales ont tendance à être plus nombreuses à l’intérieur de chaque hémisphère. Cela favoriserait la coordination entre la perception et l’action, contribuant à des compétences dans des tâches analytiques, spatiales et motrices.
  • Chez les femmes, les connexions neuronales sont plus nombreuses entre les deux hémisphères. Cette organisation cérébrale faciliterait la communication entre la pensée analytique (hémisphère gauche) et la pensée intuitive et émotionnelle (hémisphère droit), ce qui peut renforcer les compétences dans la résolution de problèmes complexes et la gestion émotionnelle.

🧩 Ce que cela signifie vraiment : Ces différences de connectivité ne créent aucune limite.

Elles indiquent seulement des tendances, qui peuvent totalement être compensées ou développées par l’éducation, l’apprentissage et l’expérience.

Corps : des différences physiologiques mais adaptables

Sur le plan physique, quelques distinctions biologiques existent, mais là encore, elles ne déterminent pas la réussite ou les compétences :

  • Masse musculaire : Les hommes ont en moyenne plus de masse musculaire en raison de niveaux plus élevés de testostérone, mais l’entraînement et l’adaptation hormonale (par exemple, chez les athlètes féminines) permettent aux femmes d’atteindre des performances similaires dans de nombreux sports.
  • Structure osseuse : Les hommes ont généralement une densité osseuse plus élevée, mais les femmes bénéficient souvent d’une meilleure flexibilité. Cela explique leur supériorité dans certaines disciplines comme la gymnastique ou le yoga, où l’agilité et la souplesse sont primordiales.
  • Endurance : Des recherches ont montré que dans les sports d’endurance extrême, les femmes rivalisent et parfois surpassent les hommes, notamment dans les courses d’ultradistance, grâce à une meilleure gestion de la fatigue et à une efficacité métabolique accrue.

Différences émotionnelles et comportementales : un mythe culturel

Souvent, on affirme que :

  • Les femmes seraient naturellement plus empathiques et communicatives.
  • Les hommes seraient plus rationnels et compétitifs.

Pourtant, la psychologie clinique et les recherches comportementales indiquent que ces différences sont amplifiées par la socialisation. Lorsque les filles et les garçons sont élevés dans des environnements similaires, ces écarts s’estompent.

Vers une nouvelle vision de l’humain

Si les différences sont majoritairement culturelles, alors nous pouvons nous libérer de cette vision dualiste des énergies féminine et masculine.

Ce que cela signifie ?

  • Un homme peut être intuitif, réceptif et émotif sans être “trop féminin”.
  • Une femme peut être forte, ambitieuse et directive sans être “trop masculine”.
  • Nous sommes tous un mélange unique de traits qui ne devraient pas être genrés.

Alors, que faire ?

  1. Déconstruire ces croyances et comprendre que nos comportements ne sont pas déterminés par une “énergie de naissance”, mais par notre environnement.
  2. Encourager les enfants (et nous-mêmes !) à explorer librement toutes les facettes de leur personnalité, sans contrainte de genre.
  3. Refuser les étiquettes limitantes et reconnaître que chaque individu est une combinaison unique de forces, de sensibilités et de capacités.

Conclusion : Et si nous arrêtions de parler “d’énergie féminine et masculine” ?

L’idée d’une énergie innée propre à chaque sexe ne repose sur aucune base scientifique.

Ce que nous attribuons à ces énergies n’est autre que le fruit de l’éducation et du conditionnement.

À la naissance, nous sommes tous égaux en potentiel.

Ce sont les messages que nous recevons qui nous conditionnent.

Le leadership, la prise de risque, la réceptivité, l’émotion ne sont pas genrés : ils sont humains.

Au lieu de chercher à équilibrer des “énergies”, cherchons à dépasser les conditionnements et à devenir des individus pleinement libres.

Pour aller plus loin :

Alexis Faure

⛓️‍💥 Coach & Praticien en :
🧘‍♀️ EFT ❘ PNL ❘ SDN ❘ MCBT ❘ DTMA
🌱 Désactivation des Traumas
🌱 Transformation Consciente
☀️ Se libérer de la souffrance FJ : ICI

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Alexis Faure

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🧘‍♀️ EFT ❘ PNL ❘ SDN ❘ MCBT ❘ DTMA
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