Quand le runner prend conscience du lien ?
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Quand le runner prend conscience du lien ?

Quand le runner prend conscience du lien

Au cours du parcours flamme jumelle, il y a une question que le chaser va se poser de manière continue :

Quand le runner prend conscience du lien ?

Le hic, c’est que toute la finalité de cette question repose sur la perception du chaser et de son état psycho-émotionnel du moment.

En effet, le chaser pense que le runner n’est pas éveillé et ne reconnaît pas ce lien.

Mais, et si c’était tout le contraire ?

Quand le runner prend conscience du lien : une question d’éveil ?

Si l’on reprend les bases, on remarque que le discours des flammes jumelles est raconté par les chasers.

Le discours sera donc forcément teinté de leurs points de vue, de leurs attentes et de leurs systèmes de croyances.

Ainsi, celui étiqueté comme runner sera perçu comme ayant peur de l’engagement amoureux.

D’où son nom, runner : celui qui fuit le lien.

Sauf que ce terme n’est que le fruit de la perception du chaser, et non un terme adapté à la réalité.

Autrement dit, c’est un terme issu du système de croyance et de la perception du chaser.

En effet, le chaser est persuadé que l’autre est son “autre”.

Comme l’autre est son “autre”, les deux devraient être ensemble.

Mais comme ce n’est pas le cas, c’est donc que l’autre a peur de l’amour.

Mais est-ce vraiment le cas ?

Si l’on revient au début…

Qu’est-ce qui fait que le chaser considère l’autre comme son “autre” ?

Le critère pris en compte, qui fait office de vérité absolue, est la “puissance d’un ressenti intérieur” :

Un sentiment d’évidence, d’enfin chez soi, de l’autre c’est mon autre et ainsi de suite.

Autrement dit, rien de bien tangible ni d’objectif, mais complètement subjectif.

C’est sur cette base-là (et tout ce qui vient derrière, notamment son interprétation des phénomènes énergétiques) que le chaser est sûr que l’autre est son “autre”.

En fait, sans s’en rendre compte, il est sous l’emprise d’un de ses programmes de l’ego mental (Lire l’article sur la flamme jumelle comme une réponse traumatique).

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Bref, c’est la dépendance émotionnelle qui parle (entre autres).

Fort de cette conviction extrêmement forte, le chaser va alors avoir une perception particulière de la relation.

Notamment que l’autre est bien cette fameuse personne qui lui est destinée (ou quelque chose dans ce goût-là).

Cela va alors donner une tournure et une certaine direction au discours, car il est persuadé que l’autre est la bonne personne.

Les choses devraient aller dans un certain sens, mais pourtant, la réalité montre tout le contraire

Comme les choses ne vont pas dans le sens voulu

(Dissonance cognitive : conflit entre les croyances ou valeurs d’une personne et la réalité ou les actions qu’elle observe ou adopte),

Le chaser, sur la base de son système de croyance, va alors expliquer la relation à sa manière.

L’autre personne est alors nommée “Runner” car fuyant l’engagement amoureux.

Cela colle plus avec son système de croyance :

“L’autre est mon autre, quoi qu’il arrive ! Compris ?!!”

Le simple fait d’appeler l’autre Runner, veut dire que le Chaser n’en démord pas sur le fait que lui et l’autre devraient être ensemble.

Autrement dit, le Chaser est encore et toujours sous emprise de son système de croyance sans même s’en rendre compte.

Il prends cela pour “la voie de l’intuition, de son âme, de la source” alors que c’est juste l’ego mental qui parle.

Comment on sait que c’est vrai ?

Car dès qu’on travail sur l’ego mental,
tout cela disparait.

Pourtant cela ne devrait pas, vu que c’est une relation “divine, voulue par la source”.

Et pourtant la réalité terrain montre que oui, ça disparait.

Mais comme dans le parcours flamme jumelle ou la spiritualité en général on ne touchera pas au sacro saint mental ego (on a trop peur), alors on ne pourra jamais constater ce contraste puisqu’on en aura jamais l’expérience.

On pourra alors tourner en boucle sur les mêmes systèmes de croyances pensant avoir raison.

Mais revenons à nos moutons.

Est-ce que l’autre fuit vraiment l’engagement amoureux ou est-ce autre chose ?

Le runner sait mais n’en a cure.

Dans cette relation, il y a effectivement une attraction hors norme car c’est une réponse traumatique.

Ce qui fera que l’un, le chaser, voudra y voir la réponse à sa quête d’amour, l’autre … ça dépend du sens du vent ! 🤣

En fait, le hic, c’est que le runner a bien flairé “ce lien” et sait bien qu’il y a quelque chose de particulier entre eux deux.

Mais la vérité est que tout est une question de finalité.

  • L’un dit vouloir l’engagement amoureux.
  • L’autre laisse entendre que oui, mais en fait, non.

Le hic, c’est que le chaser ne veut pas se rendre à l’évidence.

  • Oui, le runner sait qu’il y a quelque chose de particulier.
  • Oui, le runner a envie d’en profiter
    (les fameux 20 %).
  • Non, le runner ne veut pas s’engager (il n’a pas peur, il ne veut pas, nuance).
  • Donc oui, le runner a conscience du lien.

Le problème avec cette question “Quand le runner prend-il conscience du lien ?” est que le chaser se la pose sur la base de son propre système de croyance.

Il part du principe qu’il y a un lien, que l’autre est son “autre”, donc il devrait s’en rendre compte pour ensuite passer à l’étape suivante (réunion).

Or, ce genre de questions ne permet pas de s’extraire de son illusion intérieure, mais d’y rester jusqu’au cou.

Comme le chaser se pose cette question, il fera parler la Source, à laquelle il prêtera tout un tas d’intentions.

Cela viendra renforcer son système de croyance, et pendant ce temps, le chaser évite soigneusement son “vrai travail sur lui-même”.

Une technique d’évitement

Tant que l’on se croit flamme jumelle et que l’autre est son “autre”, on se trompe de cheval de bataille.

En fait, on ne fait qu’envisager une seule option :

Je sais, j’ai raison et je dois avoir la réunion.

Le problème est que dans la vie, tout sujet est double.

Quand on a pile, on a face et c’est là que le fameux concept du “yin yang” que l’on aime tant utiliser dans le parcours des flammes jumelles devrait être utilisé a bon escient.

Alors justement, utilisons-le pour voir un autre point de vue.

  • Si on a de l’argent, son opposé est le manque d’argent.
  • Si on a la santé, son opposé est le manque de santé.

Si on est FJ et que l’autre est bien notre “autre”, son opposé est que nous ne sommes pas FJ et que l’autre n’est pas notre “autre”.

Envisageons alors cette dernière possibilité.

Ça coince comment en toi là ?

Comment ça se passe au niveau du chakra de la gorge, du plexus et du ventre ?

Ahhh, on est bon là.

Il suffit de quelques lignes pour basculer de manière mécanique et automatique dans un petit mal-être.

Et c’est justement ça “toute l’arnaque” de ce parcours FJ.

On te parle de travailler sur tes blessures, sans jamais te dire que la première blessure, énorme, colossale, de la taille du Mont Everest, est :

Ton envie de te croire flamme jumelle.

Ton envie de te croire flamme jumelle, c’est continuer de croire que tu es incomplet et que, pour enfin être complet, il te faut “ton autre”.

Pendant que le chaser croit cela, même s’il fait un travail sur lui, il ne touche pas le coeur du problème.

Toucher le coeur du problème, c’est choisir de se confronter à des réalités intérieures qui vont fortement piquer les yeux.

Pour s’en protéger : continuons de croire au discours FJ, de faire des “travaux sur soi en croyant que le runner reviendra” et ainsi de suite.

De cette manière, on ne fait que “protéger” ou se “masquer” de sa réalité intérieure, car le chaser (entre autre) jongle dans différentes mesures entre la posture du sauveur sacrificiel et la victime sacrificielle.

Le triangle de karpman

Quand le runner prend conscience du lien

Dans cette histoire de FJ :

  • Le Runner se place trop souvent en victime, alors qu’en réalité, il est en posture de bourreau.
  • Le Chaser, se place trop souvent en sauveur, alors qu’en réalité, il est dans une posture de victime sacrificielle.

Le Chaser aime se positionner en sauveur, car d’un côté, c’est une personne qui aime aider les autres, mais…

… il a besoin de cette posture, de s’y accrocher pour éviter de voir que, dans la dynamique relationnelle FJ, il est dans une posture de victime.

Comme le Chaser déteste cette posture de victime, quoi de mieux que de renforcer sa posture de sauveur?

Le tour est joué avec un récit qui prône l’obtention de la réunion, grâce au travail du chaser, qui sauvera ce couple divin.

(Voir l’article sur le déni de la posture de victime).

Le problème de cette relation FJ est qu’elle est une relation égotique.

Toute cette dynamique, du début à la fin, est une relation égotique.

Cela devient particulièrement visible après la lune de miel, lorsque la relation devient compliquée, chaotique, impossible.

Mais même dès la première rencontre, bien que cela puisse sembler positif, c’est une relation égotique.

C’est-à-dire une relation réveillant des mécanismes de l’ego mental.

Autrement dit, quand la relation devient compliquée, on se rend compte que les deux ont besoin de nourrir un certain nombre de schémas, notamment au travers des postures de bourreau, victime et sauveur.

Tout le travail, pour celles et ceux qui souhaiteront le faire, consistera alors à faire une introspection afin de découvrir ses schémas et afin de les rendre inopérant.

Car qu’on se le dise, ces schémas n’ont qu’une seule fonction : continuer d’exister.

Un programme de victime “voudra continuer d’alimenter le rôle de victime”.

Ainsi, une personne sous emprise de ce programme, cherchera situations, évènements, circonstances et personne afin de rejouer le rôle de victime.

La question de conscience qui se pose alors est :

A quel degré suis-je vraiment au commande de moi-même ?

  • Quand le Chaser court derrière le Runner, il est possédé par un lot de programmes.
  • Quand le Runner fait des va-et-vient, il est possédé par un lot de programmes.

La grosse différence c’est que :

  • Le Runner sait ce qu’il fait et pourquoi il le fait tout en te faisant croire qu’il ne sait pas.

Mais on l’appellera l’âme non éveillée.

  • Le Chaser croit savoir ce qu’il fait et pourquoi il le fait, et se fait croire à lui même qu’il sait alors qu’il est endormi.

Mais on l’appellera l’âme éveillée.

Des deux, c’est le chaser qui a besoin de s’éveiller.

Par exemple :

Quand le Chaser consulte consulte le tarot, les medium ou essaie de faire comprendre quelque chose à “son autre”, ce qu’il ne voit pas, c’est qu’il est dans le besoin de conflit.

Il a besoin d’être dans cette étape :

Faire face à une situation qui ne correspond pas à ses désirs, afin de pouvoir faire en sorte qu’elle correspondre à ses désirs.

En gros, le Chaser a besoin d’un non pour aller chercher un oui.

De cette manière, il peut jouer son sauveur : avoir à modifier, aider, changer, transformer une situation.

En fait, le chaser a besoin d’être une victime qui se croit sauveur pour compléter son cycle.

Pour cela, il a besoin de conflit, d’opposition, de tension.

Dès que t’essaie d’expliquer au chaser de “lâcher prise” sur ce schéma de pensées :

  • La peur du vide, du néant, de la mort fait alors son apparition.
  • Une perte de sens, d’identité fait place.
  • Et tout comme un drogué à qui tu parleras de l’étape du sevrage :

Il se révoltera.

Quand le runner prend conscience du lien ?
La tronche d’un chaser en pleine révolte

Et les formes de révolte, il y en a des plus flagrantes aux plus subtiles.

  • La flagrante : le chaser troll qui va gueuler, nier, insulter, critiquer. (voir image ci-dessus).🤣
  • La subtile : se planquer dans le tarot et la médiumnité et tout discours qui colle à ses croyances.

Oui mais quand on a guéri?

Le Chaser vit dans sa propre illusion mentale, et celle-ci comporte un certains nombre de couches.

L’une d’entre elle consiste à croire que si on travail sur soi le runner reviendra et qu’ils pourront alors vivre leur réunion.

Mais ceci est une forme d’espérance, un schéma de pensée d’un Chaser encore sous perfusion.

Et voici pourquoi.

Quand le chaser est au point A (sous perfusion de sa propre illusion), bref possédé par ses traumas du passé tout en pensant y voir clair, il veut sa réunion.

En effet la réunion est la réponse à sa problématique du point A : sentiment d’être incomplet (un trauma quoi).

Aussi, point Z (la réunion) est la réponse traumatique.

Le pansement qui devrait guérir la blessure.

  • Point A : Problème > Je me sens incomplet.
  • Point B : Solution > Réunion FJ.

Sauf que quand le Chaser se lance vraiment dans la guérison de ses traumas, l’influence de ses traumas s’amoindrit voir disparait.

Plus l’influence diminue, plus le Chaser y voit clair et plus il se désintéresse de cette réunion.

En fait, “avoir cette réunion” deviendra complètement obselette.

Sauf que si tu dis cela à un chaser encore sous perfusion, son poil risque de s’hérisser car c’est lui dire exactement ce qu’il veut pas entendre.

Le troll va alors sortir de sa caverne. 🤣

Un drogué veut sa cam, aussi lui parler de sevrage c’est le dernier truc qu’il veut entendre.

Du coup, afin de se masquer de sa propre vérité, raccrochons-nous rapidement sur l’interprétation des :

  • Signes,
  • Synchro,
  • Heures miroirs,

Les signes, les synchro, ça c’est de la bonne.

Les signes, les synchro, on les interprète comme on veux en fonction de l’état de notre psychologie du moment

Quand je regardais des vidéos FJ à l’époque on te disait :

La preuve que l’Univers veut te dire que c’est bien la bonne personne pour toi c’est qu’il t’envoie :

  • Les heures miroirs, les chiffres répétitifs, tu vois son prénom partout, tu entends son prénom partout, signes et synchro de partout.

Maintenant, le vent à tourné dans la “spiritualité et on te dit” :

La preuve que l’univers veut te dire que c’est pas une bonne personne pour toi, c’est qu’il t’envoie :

  • Les heures miroirs, les chiffres répétitifs, tu vois son prénom partout, tu entends son prénom partout, signes et synchro de partout.

Ce qui est intéressant c’est la capacité du chaser à nier les faits.

  • Cas 1 : ces signes sont la preuve que c’est la bonne personne : pourtant les faits de la relation montre que non.
  • Cas 2 : ces signes sont la preuve que c’est pas le bonne personne : Les faits de la relation montrent que non.

Autrement dit, la constante de cette relation, indépendamment des signes, synchro c’est que….?

Les faits de la dynamique relationnelle montre que la relation est dysfonctionnelle et toxique.

Ceci est une constante et c’est tellement vrai, que tout le récit FJ, est fait pour t’expliquer la choses suivante :

“Si c’est bien la bonne personne, mais bon, y a deux trois couilles dans le pâté mais t’inquiète, en faisant ton travail sur toi, tu auras ta réunion”

Sauf que tout le récit FJ te raconte

Pourquoi la relation ne fonctionne pas et comment faire pour qu’elle fonctionne..

C’est bien la preuve que la relation ne fonctionne pas. 🤣🤣🤣

Aussi loin que je me souvienne, c’est encore et toujours ce que l’on constate en coaching.

Que la relation ait 3 mois, 3 ans, 19 ans…
C’est encore et toujours la même histoire.

Mais c’est un parcours divin, d’amour inconditionnel.

Dis moi, ton réveil est programmé pour quel siècle déjà ?

Pour celles et ceux qui veulent vraiment bosser sur eux :

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Alexis Faure

⛓️‍💥 Coach & Praticien en :
🧘‍♀️ EFT ❘ PNL ❘ SDN ❘ MCBT ❘ DTMA.
🌱 Désactivation des Traumas.
🌱 Transformation Consciente.
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