Une image vaut mille mots, mais une histoire reste en mémoire.
Aussi aujourd'hui, nous allons parler d'un principe clé du succès que la majorité des gens ne prend pas assez au sérieux quand il s'agit de développement personnel, et pourtant cela leur éviterait bien des galères.
Et pourtant, quand on regarde toute personne à succès dans n'importe quel domaine, elle applique consciemment ou non ce concept, il n'y a pas d'exception à la règle.
C'est ainsi, point barre.
Allez, c'est parti mon kiki !
L'histoire de la bougie et du moine shaolin
(Un peu comme ils font maintenant à Bercy).
Un des moines, Shi Yan Ming, avait décidé de fuir et de rester aux USA.
De fil en aiguille, il finit par être hébergé quelque temps chez notre mentor, un gros businessman.
Fan d'arts martiaux, mon mentor avait un super niveau en kung-fu, car il prenait des cours privés avec un maître de kung-fu chinois.
Lorsqu'il avait Shi Yan Ming chez lui, il ne tarda pas une seconde pour lui demander de lui révéler tous les secrets des moines Shaolin !
La discussion se faisait par l'intermédiaire du maître chinois qui traduisait ce que mon mentor disait au moine Shaolin qui, à l'époque, ne parlait pas un mot d'anglais.
Mentor : Stp, apprends-moi les secrets du Kung-fu Shaolin.
Moine : Ok ! Je vais t'apprendre à donner un coup de poing.
Mentor : Non non, mais je sais déjà ça, je fais du Kung-fu depuis 12 ans.
Moine : Ok ! Mais je voudrais vraiment t'apprendre à donner un coup de poing.
Mentor : Non, mais stp je SAIS DÉJÀ donner un coup de poing, je veux les secrets.
Ce dialogue de sourds continua comme cela encore un peu jusqu'à ce que le moine Shaolin change de stratégie.
Le moine lui demande alors s'il peut allumer une bougie sur la table puis donner un coup de poing en s'arrêtant à 1 cm de la flamme.
Mon mentor, tout content de pouvoir lui montrer de quoi il était capable, lui demande quel style de coup de poing il veut, un crochet, un uppercut, un direct…?
Le moine répondit tout simplement qu'il donne le coup de poing avec lequel il était le plus à l'aise tout en s'arrêtant à 1 cm de la flamme.
Mon mentor s'exécuta et donna son coup de poing en s'arrêtant à 1 cm de la flamme, pile-poil comme convenu.
Trop fier de lui, car son coup, sa posture étaient parfaits, il se dit qu'il était difficile de faire mieux.
Aussi, le moine Shaolin le félicita pour sa performance et lui dit :
Maintenant est-ce que tu veux voir mon coup de poing ?
Bien évidemment, mon mentor n'attendait que ça, mais il se demandait s'il était vraiment possible de donner un meilleur coup de poing que cela…
Le moine donne son coup de poing, sans prendre d'élan, en s'arrêtant à 50 cm de la flamme, et celle-ci s'éteignit nette !
Mon mentor cria comme un taré :
Mais c'est exactement ça que je veux savoir, apprends-moi tes secrets !!
Le moine Shaolin répondit alors :
C'est ce que j'essaie de te dire depuis tout à l'heure, je souhaite t'apprendre à donner un coup de poing…
Voyant que mon mentor était complètement scotché par la différence entre son coup de poing à lui et un “simple coup de poing Shaolin”, le moine lui dit alors :
Tu sais, au temple, nous avons un dicton :
La répétition est la mère de tout succès
Pourquoi ?
Car la répétition d'un même geste te permet d'aller dans les nuances et les détails du mouvement.
Car à un certain niveau, tu vas te rendre compte qu'un changement de posture, d'angle et ainsi de suite, change tout le résultat final.
Aussi, si tu regardes les vidéos de Shi Yan Ming, en posant la main sur ton plexus solaire, sans élan, il est capable de t'envoyer à l'autre bout de la pièce.
C'est ce que l'on appelle le “One inch punch”, soit le coup de poing avec 3 cm d'élan.

Ici, sur la photo prise de la vidéo que tu trouveras ici.
Le moine est à l'arrêt, la distance entre son poing et le mannequin crash test est son “élan”, soit quelques cm.
Ce simple coup de poing cause des dégâts sur la cage thoracique et le cœur à l'équivalence d'un homme dans une voiture qui s'écrase à 60 km/h contre un mur.
Cela a été mesuré par le mannequin justement.
Du coup… le scientifique ne comprenait pas, car le moine ne prend pas d'élan, pourtant ses instruments de mesure sont formels…
À cela, Shi Yan Ming répond :
“C'est normal, c'est parce que la force de mon coup de poing ne vient pas de la masse de mon bras + de l'élan (énergie cinétique), mais de l'énergie Chi que j'ajoute au coup de poing.”
Le scientifique était perdu, car pour lui cette énergie… c'est du chinois (sans mauvais jeu de mots lol).
Mais le fin mot de l'histoire est que tu n'arrives pas à ajouter de l'énergie Chi à ton coup de poing en bâclant ton travail.
Tu y arrives qu'après des heures de maîtrise, de répétition et ainsi de suite.
Finalement, le moine Shaolin applique ce concept :
Il a fait les bonnes choses, suffisamment longtemps et avec régularité.
Si on transpose cela au développement perso
Je n'ai pas peur des 10 000 podcasts que tu connais et que tu as écoutés qu'une seule fois, mais du seul podcast que tu as écouté 10 000 fois.
Tu peux maintenant te poser la question en remplaçant par Livre, exercices, etc…
L'idée derrière ce concept est :
Car ici, on parle bien de ton développement personnel à toi.
Pas de celui de ton voisin.
Aussi, je sais que l'heure est au papillonnage, on veut tout savoir, tout voir, tout connaître, on passe son temps à vouloir savoir la dernière technique sortie tout droit d'un coach 2.0 ou d'un nouvel auteur qui te fait du remâché avec un nouveau titre bien alléchant.
Mais la seule question qui compte est celle-ci :
Dans tout cela, que maîtrises-tu (pour toi, ton avancée, ton développement) ?
Car quand on parle de développement personnel, qu'on se le dise, soyons authentiques… tu as beau l'utiliser pour trouver la femme de ta vie, plus d'argent, un meilleur métier, pour voyager et ainsi de suite…
Mais au final, tu veux qu'une seule chose : te sentir bien quoi qu'il arrive dans ta vie.
Et ceci, tu ne l'auras pas en écoutant 10 000 podcasts sur 50 sujets différents mais en maîtrisant deux ou trois “coups de poing”.
Genre l'acceptation, la libération émotionnelle et le lâcher-prise.
Du coup, la seule question qui compte est : que maîtrises-tu de tout ce que tu vois, écoutes, lis dans le développement personnel ?
Le deuxième concept de cette histoire
Je ne sais pas ce que je ne sais pas.
Mon mentor pensait savoir ce qu'était un coup de poing, il pensait maîtriser un coup de poing et, suite à la démonstration du Shaolin, il est tombé de haut, car il a découvert un “nouveau niveau”, si on peut dire.
Dans ta vie, tu ne sais pas ce que tu ne sais pas à propos de toi.
Aussi, en utilisant le concept Shaolin face à une technique, comme l'exercice du pourquoi que j'ai donné l'autre jour, ou l'exercice du “Est-ce que c'est vrai que“, tu ne sais pas jusqu'où cela peut t'emmener.
Un simple coup de poing répété 10 000 fois donne un “niveau Shaolin”.
Un simple exercice « Est-ce que c'est vrai que » donne un niveau de…?
Bah non justement, tu ne sais pas car tant que tu ne l'auras pas testé, bouffé, retourné dans tous les sens, tu n'en auras pas gagné l'expérience.
Tu n'en récolteras pas les fruits.
Tu croiras savoir sans jamais savoir… Tu resteras dans le monde des préjugés.
La morale de ce concept est :
- Un simple coup de poing est en apparence un simple coup de poing, mais ne l'est pas.
- Un simple exercice est en apparence un simple exercice, mais ne l'est pas.
L'idée est donc de ne pas s'arrêter aux apparences, d'approfondir et de répéter les choses.
C'est d'ailleurs bien pour ça… que personne n'ose vraiment le faire 🤣🤣🤣
Mais après cela… jusqu'à quel “nouveau toi” cela va t'emmener ?
Il n'y a qu'en faisant les bonnes choses, suffisamment longtemps et avec régularité que tu le sauras.
Rappelle-toi toujours ces principes pour ton développement personnel :
Je n'ai pas peur des 10 000 coups que tu connais et que tu as pratiqués qu'une seule fois, mais j'ai peur du seul coup que tu connais et que tu as pratiqué 10 000 fois.
Je ne sais pas ce que je ne sais pas
Pour avoir du succès, il faut faire les bonnes choses, suffisamment longtemps avec régularité.




