Éveil spirituel : quand se croire éveillé permet de rester endormi !
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Éveil spirituel : quand se croire éveillé permet de rester endormi !

Éveil spirituel : Quand se croire éveillé permet de rester endormi !

Dans le parcours des flammes jumelles, comme dans la spiritualité en général, l’éveil spirituel est un concept fréquemment évoqué, représentant un chemin de transformation intérieure et de reconnexion à soi.

On pourrait définir l’éveil spirituel de la manière suivante :

L’éveil spirituel est un chemin vers l’émancipation, nous permettant de revenir à notre authenticité, à notre ultime soi et de nous retrouver dans une ouverture pleine, en conscience, où plus rien ne nous cloisonne. Sur ce chemin, on apprend à dépasser ses croyances.

Le fait est que, durant ce parcours d’éveil spirituel, on passe par diverses étapes et on fait face à de nombreux défis.

L’un des plus grands défis se trouve à l’étape 4 des 8 étapes généralement admises de l’éveil spirituel.

C’est l’étape où l’on doit regarder notre intériorité et faire face à nos croyances, concepts et opinions qui ne nous servent plus et qui nuisent à notre bien-être.

Le point crucial dans cette étape 4 de l’éveil spirituel est que, pour l’effectuer, cela demande un choix conscient et délibéré.

Ce point est crucial pour la suite de l’article.

Les 8 étapes de l’éveil spirituel :

eveil spirituel - les 8 étapesVoici les 8 étapes généralement admises de l’éveil spirituel. Évidemment, ce sont des étapes structurées les unes après les autres, mais en réalité, certaines peuvent se chevaucher.

Il est donc important de ne pas les prendre au pied de la lettre, mais plus comme des panneaux indicateurs sur la route.

  1. La crise existentielle ou “nuit noire de l’âme”
  2. La recherche et la quête de sens
  3. Le réveil ou l’éveil initial
  4. La purification et le nettoyage
  5. La compréhension et l’intégration
  6. L’expansion de la conscience
  7. La maîtrise et l’illumination
  8. Le service à autrui

(Pour plus de détails sur les 8 étapes de l’éveil spirituel.)

Mais revenons au sujet central de cet article.

Pourquoi se prétendre éveillé permet de rester endormi ?

Ce que je vais dire dans cet article est valable pour toute personne dans un parcours spirituel et même pour ceux qui ne sont pas engagés dans un tel chemin, car, au fond, il s’agit encore et toujours d’un mécanisme du mental ego.

Du coup, c’est un piège dans lequel nous “allons tous” tomber :

  • Un petit petit,
  • Beaucoup
  • Ou passionnément.

La question est alors : une fois tombé dans ce piège, combien de temps y resterons-nous ?

Avant de commencer cette explication, posons quelques bases concernant l’étymologie de certains mots afin de bien comprendre le sujet.

Voici l’étymologie des mots “spiritualité”, “spirituel”, “psychologie” et “âme”.

Spiritualité / Spirituel :

  • Du bas latin spiritualis, variante de spiritalis (« propre à l’esprit »), dérivé de spīrĭtus « souffle, esprit, âme ». Cela désigne quelque chose de nature immatérielle, de l’ordre de l’esprit, par opposition à ce qui est matériel.

Psychologie :

  • Emprunté du latin scientifique psychologia, lui-même composé à partir du grec psukhê, « souffle, vie, âme », et logos, « discours, traité, étude ».

Cette discipline évalue les trois dimensions des processus dits : Cognitif, Affectif et Comportemental.

Dans les temps antiques, la psychologie était la partie de la philosophie qui traite de l’âme, de ses facultés et de ses opérations.

C’est aussi la science de la vie mentale, des données de conscience, des facultés et des opérations de l’esprit.

Âme :

  • Du latin anima, signifiant proprement « air, souffle ».
  • Principe qui anime tout être, toute existence.

Selon Platon, les stoïciens, l’âme est le principe d’unité de l’Univers. Aristote distingue les fonctions de l’âme en végétative, sensitive et pensante.

Alors, c’est quoi l’éveil spirituel ?

Quand on lit l’étymologie de ces mots, on se rend compte qu’être “spirituel” ou se dire “spirituel” ou être dans “la spiritualité”, signifie au sens propre de ces termes, s’intéresser au souffle, à l’esprit, au mental, à l’âme.

C’est-à-dire, entre autres, aux aspects cognitifs, affectifs et comportementaux de l’être.

En effet, via ces définitions, on voit que :

  • La psychologie, dans son étymologie, est l’étude de l’âme.
  • La spiritualité concerne l’âme, l’esprit, le souffle.
  • L’âme est le principe qui anime, “air, souffle”.

Autrement dit, lorsqu’une personne se prétend éveillée, cela signifie qu’elle est sur un chemin spirituel, à la découverte des modes de fonctionnement de son âme, du souffle, de la vie, et de son mental.

Mais il y a un hic, d’où cet article.

Théoriser sur les intentions de la source, du contenu d’un contrat karmique ou sur les intentions du runner, ce n’est pas de la spiritualité, même si cela en donne l’apparence, car l’habillage sémantique est de type “spirituel”.

Cela serait de la spiritualité à une seule condition…

Si on utilisait ces sujets afin de revenir vers soi afin d’être dans l’étude de son âme en se posant, par exemple, les questions suivantes :

  • Pourquoi ai-je envie de m’intéresser à ces sujets ?
  • Quels sont mes fiouls motivationnels pour ces sujets ?
  • Qu’est-ce que cela déclenche en moi comme mécanismes ?
  • Qu’est-ce que je cherche vraiment à obtenir en m’intéressant à ces sujets ?
  • Quelles peurs ou insécurités suis-je en train d’essayer d’apaiser à travers ces sujets ?
  • Est-ce que je cherche à me valider ou à obtenir une forme de reconnaissance en suivant ces concepts ?
  • Est-ce que ces croyances me permettent d’éviter certains aspects de ma réalité que je trouve inconfortables ?
  • Quelle partie de moi résiste à l’idée d’explorer d’autres vérités qui pourraient être en contradiction avec ce que je crois ?
  • Est-ce que je me sens plus “spirituel” en parlant de ces sujets, et pourquoi ai-je besoin de cette validation ?
  • Qu’est-ce que je ressens lorsque quelqu’un remet en question mes croyances ou ma vision de la spiritualité ?
  • Est-ce que je m’attache à ces concepts pour combler un vide, un manque ou un sentiment de solitude ?
  • En quoi ces croyances me permettent-elles de me sentir spécial ou différent des autres ?
  • Quelle part de moi a peur de se tromper ou de devoir remettre en question ces croyances ?
  • Comment ces croyances influencent-elles mes comportements, mes choix et la manière dont j’interagis avec les autres ?

Il y a une différence ABYSSALE entre écouter des vidéos de spiritualité et répondre aux questions ci-dessus.

  • Dans le premier cas : on utilise l’extérieur pour intégrer de l’information en soi.
  • Dans le deuxième cas : on utilise l’extérieur pour faire émerger de l’information déjà existante en soi.

Cela n’a absolument rien à voir.

La grande majorité des gens ne prendront jamais leur plus belle plume, ne s’assiéront jamais à leur table pendant une heure pour répondre sincèrement aux questions ci-dessus.

Pourquoi ?

Car il n’y a rien d’excitant à le faire.

Mais alors c’est quoi la spiritualité ?

Ça, c’est de la spiritualité, c’est-à-dire :

L’observation et la confrontation avec sa propre vérité intérieure : la positive, la neutre, la négative.

Quand on démarrer le travail intérieur, on sera plus dans une confrontation de son intériorité que de son observation.

Mais justement…

En pratiquant la spiritualité par choix conscient et délibéré, on arrive au point ou l’on observe son intériorité sans tenter :

  • De la Combattre
  • De la Nier
  • De la Refouler
  • De l’Éviter
  • Ni de s’y Attacher.

La spiritualité dans sa maitrise, est l’observation neutre et ouverte de son intériorité.

C’est dans ce processus que l’on permet aux traumas de se dissoudre de manière consciente et délibérée.

Quand je pose les questions ci-dessus en coaching, presque tout le temps, la première réponse est légendaire :

“Je ne sais pas”.

Je leur dis alors : tu n’as pas le droit à cette réponse par contre tu peux dire :

“Je ne sais pas encore“.

Ce qui suggère qu’on a déjà l’information en soi et qu’on s’autorise à la laisser remonter à la surface.

Répondre à ces questions, ça, c’est de la spiritualité au sens propre du terme puisqu’on plonge dans l’étude de soi, de son âme, de ses mécanismes.

Autrement dit, je choisis délibérément et consciemment de regarder à l’intérieur de moi, pour comprendre comment je fonctionne par rapport à ces thématiques (Source, contrat karmique, intentions du Runner, Chaser…)

Cette nuance fait TOUTE la différence entre la vraie spiritualité et la spiritualité New Age. 

Faire cela, c’est choisir délibérément de faire une introspection pour savoir comment “je fonctionne”.

Cela permet de se rendre compte qu’il y a d’un côté la conscience et de l’autre cette mécanique automatique qu’est le mental ego.

  • Comment fonctionne ce mon mental ego ?
  • Comment influence-t-il mes choix au quotidien ?
  • Quelle proportion de mes décisions du quotidien sont décidés par lui?
  • Quel est son but ?
  • Quel est son langage préféré ?
  • Quels sont ses fiouls motivationnels ?
  • Quelle est sa mission première ?

Le truc, c’est que tout est déjà en soi, et donc, il faudrait faire un choix délibéré d’aller regarder.

Choix que peu de personnes osent faire.

Pourtant, ce n’est pas comme si le mental ego n’était pas du tout bruyant…

Il veut se faire entendre, la preuve, la pipelette parle 24h/24 (c’est la voix que tu as dans ta tête que tu crois être toi…) LOL.

Mais l’écoutes-tu ? Telle est la question…

La réponse est non car justement, on fait tout pour “nier, combattre, refouler, bloquer, éviter” ce qui monte en nous.

Et pourtant…

  • Jésus disait : “la vérité te libérera”.
  • Bouddha disait : “le but de la méditation est de se libérer du contrôle et de l’emprise que les pensées ont sur nous”.

En alliant les deux, voici ce que l’on obtient :

Le but de la méditation est d’observer notre vérité intérieure, ce qui nous permettra de nous libérer du contrôle et de l’emprise que les pensées ont sur nous.

Quand se prétendre éveillé permet d’éviter sa vérité.

Si, en théorie, c’est bien, il y a tout de même un hic.

Entrer sur le chemin de l’éveil, c’est passer (qu’on le veuille ou non) par différentes étapes. L’une d’elles, comme mentionné précédemment, est l’étape 4 :

La purification et le nettoyage.

À cette étape, il est très courant de rencontrer des personnes dites “spirituelles” qui vont entrer dans le déni, le blocage et la résistance.

J’ai même envie de dire : c’est un résultat attendu.

Le tout est de ne pas rester bloqué dans cet état d’esprit de résistance trop longtemps.

Cet état d’esprit de résistance est normal, car comme indiqué plus haut, l’éveil spirituel est un chemin vers l’émancipation, nous permettant de revenir à notre authenticité, à notre ultime soi, et de nous retrouver dans une ouverture pleine, en conscience, où plus rien ne nous cloisonne.

Sur le chemin, on apprend à dépasser ses croyances.

Pour dépasser ses croyances et schémas de pensée, il faut d’abord les détecter, s’y confronter pour comprendre leur fonctionnement afin de pouvoir les résoudre et passer à l’étape suivante.

Or, ce processus est très peu agréable !

Dit dans un langage plus familier pour être sûr qu’on se comprenne :

Cette étape, elle casse vraiment les couilles ! 🤣🤣🤣

Comme ce n’est pas agréable, intuitivement et de manière primaire (comme le système d’attaque, de fuite, ou de paralysie), on aura tendance à :

Bloquer, nier, éviter, refouler, combattre ces vérités (surtout si elles sont négatives).

Si on regarde les 4 premières étapes de l’éveil, voici ce qui se passe :

  1. La crise existentielle ou “nuit noire de l’âme”
  2. La recherche et la quête de sens
  3. Le réveil ou l’éveil initial
  4. La purification et le nettoyage

Si on regarde attentivement, on remarquera qu’on ne choisit pas la nuit noire de l’âme.

Elle s’impose à nous, on s’en rend compte, on compose avec du mieux que l’on peut.

On va alors la gérer avec les moyens du bord comme, notamment, l’étape 2 : la recherche et la quête de sens.

On va lire un tas de livres, regarder des vidéos, participer à des séminaires etc.

C’est à cette étape que l’on va apprendre de nouveaux termes, de nouveaux concepts et que l’on va les adopter sans les avoir expérimentés (super important pour la suite).

Ensuite, vient l’étape 3 et 4.

C’est là ou, devant la difficulté on pourra faire un choix afin de nier une partie de son soi. On pourra alors freiner des quatre fers et se cacher derrière un langage spirituel pour se faire croire à soi-même qu’on a fait un “saut quantique” alors qu’en vérité…

Mis à part le nouvel artifice spirituel… On a à peine bouger.

Le choix de regarder ce qui est en nous et de décider de le travailler ou non.

L’acceptation, la clé de voûte de l’éveil spirituel.

Arrivé à l’étape 4, cela demande d’être dans l’acception de ce qui est.

Pour être sûr de quoi on parle, voici la définition de l’acceptation.

Définition de l’acceptation : Recevoir, prendre volontiers ce qui est offert, proposé.

Or, ce qui est “offert et proposé” dans le contexte de l’éveil spirituel n’est rien d’autre que le contenu de notre disque dur :

Nos croyances, souvenirs, programmes, conditionnements, doutes, peurs, aversions, résistances, image de soi (positives et négatives)…

Ainsi, beaucoup de personnes vont rester bloquées à l’étape 2 : la recherche et la quête de sens.

J’ai écris un article à ce sujet sur le besoin de donner un sens à ce qui nous arrive, en particulier dans le parcours des flammes jumelles.

La recherche de sens n’est pas un problème en soi, mais lorsqu’on entre dans le déni de notre vérité intérieure on peut se figer et vouloir s’étiqueter comme X ou Y et s’y tenir.

À partir de là, on va entrer dans un certain déni spirituel.

Et c’est comme ça que l’on va s’accrocher dur comme fer à des étiquettes afin de donner un sens à ce que l’on vit et rentrer dans un nouveau rôle.

Finalement, si d’apparence on dirait “une personne spirituelle”, au fond, sont “travail sur soi s’est arrêté” au profit de ce nouveau rôle, acquis avec toutes les lectures obtenus lors de l’étape de la quête de sens.

Sans s’en rendre compte, la personne est toujours piloté dans une grande par son ego mental puisque c’est la peur qui contrôle cette personne, soit un mécanisme primaire.

L’ego mental étant principalement motivé par la peur et le manque.

Et c’est en partie pourquoi tant de gens ne vont jamais plus loin que l’étape 2.

Le problème avec cette situation, c’est que l’ego sait aussi se faire très fin et il alors très facile de croire l’avoir dépassé alors qu’on est encore sous son empris. J’ai écris il y a 4 ans un article sur cela : le cocon et la papillon partie 1 et partie 2.

C’est justement à cette étape qu’il faut être particulièrement vigilant(e).

Comment peut-on le vérifier ?

Tout discours qui contredit les convictions bien ancrées de ce type de personne provoquera des réactions virulentes ou des détournements sous forme de questionnements et de rhétoriques qui empêchent toute remise en question de leur système de croyances ou de leur “vérités“.

Le déni spirituel peut se manifester de manière subtile ou plus flagrante, selon les individus.

On pourrait catégoriser deux types de personnes :

  • Les créateurs de contenu.
  • Les consommateurs de contenu.

Voici quelques critères comportementaux du déni spirituel pour ces deux catégories :

1. Consommateurs de contenu :

  • Évitement des émotions difficiles : Ils refusent d’admettre ou de ressentir des émotions négatives, utilisant des phrases comme “tout arrive pour une raison” pour ne pas affronter la douleur.
  • Spiritualité comme échappatoire : Ils se plongent dans des pratiques spirituelles (méditation, yoga, affirmations) de manière excessive, mais sans vraiment intégrer les enseignements à leur vie quotidienne.
  • Jugement de soi et des autres : Ils croient que “toute” situation négative est due à un manque de spiritualité ou de pensée positive, et peuvent se montrer critiques envers ceux qui expriment des émotions difficiles.
  • Idéalisation de la lumière : Ils insistent sur la “lumière” et le “positif” tout en évitant ou niant l’existence de l’ombre, que ce soit en eux-mêmes ou chez les autres.
  • Passivité et résignation : Ils justifient leur inaction en affirmant que “l’univers s’en occupe” ou que tout est “destiné” à se dérouler comme il se doit, ce qui les empêche de prendre des mesures concrètes pour résoudre leurs problèmes.

2. Créateurs de contenu :

  • Surutilisation de phrases spirituelles : Ils utilisent constamment des expressions comme “amour et lumière”, “vibrations positives”, ou “tout est parfait tel qu’il est” sans fournir d’analyse profonde ou de contexte.
  • Apparence d’invulnérabilité : Ils se présentent comme toujours sereins, heureux et en contrôle, créant l’illusion d’une vie parfaite, cachant leurs propres luttes ou vulnérabilités.
  • Manque d’authenticité : Ils prêchent la croissance personnelle et la guérison sans réellement partager leurs propres expériences de croissance, d’erreurs ou de moments difficiles.
  • Promesse de solutions simplistes : Ils proposent des solutions superficielles ou des méthodes “magiques” pour résoudre des problèmes complexes, souvent à des fins commerciales, sans encourager un véritable travail sur soi.
  • Refus de la critique : Lorsqu’ils reçoivent des critiques ou des commentaires négatifs, ils les rejettent comme “énergies négatives” ou “manque de spiritualité” chez les autres, plutôt que de les considérer comme des opportunités d’apprentissage.
  • Projection d’une fausse humilité : Ils affichent souvent une posture de “maître” ou de “sage”, mais sans réellement montrer les défis ou les imperfections qui font partie de leur parcours.

Le point commun entre ces deux catégories est l’utilisation de la spiritualité comme un masque pour éviter d’affronter les réalités de la vie et leurs propres zones d’ombre, au lieu de les voir comme des opportunités de croissance et d’apprentissage.

Dans le parcours flamme jumelle, on retrouve ce genre de cas à de très nombreuses reprises.

Le but de cet article est justement d’alerter afin de rectifier le tir si jamais on est dans ce cas et de l’éviter si on ne l’est pas encore.

Mais ce n’est pas uniquement dans le parcours des flammes jumelles que l’on retrouve cela, mais dans la “spiritualité” en général.

Car au fond, c’est un mécanisme de protection de l’ego mental afin de ne pas disparaître.

Il poussera alors son hôte (la conscience) à s’accrocher à des étiquettes, des explications, pour qu’il puisse continuer d’exister.

Un exemple concret : le chaser dans le parcours des flammes jumelles

Par exemple :

Quand le chaser continue de vouloir alimenter sa croyance au parcours flamme jumelle, ce qu’il ne sait pas, car il n’a généralement pas cherché à savoir “pourquoi il fait cela”, c’est que justement il le fait parce que…

Le mental Ego du Chaser a peur du vide, du néant, de la mort.

C’est la motivation n°1 du mental ego dans cette histoire.

Aussi, le mental ego a besoin de s’accrocher comme une moule à son rocher à l’explication “flamme jumelle” et tout ce qui va avec, ou simplement à l’idée sous-jacente :

“L’autre est bien ton autre, t’inquiète paupiette”,

Cela permet à l’ego de continuer de fonctionner sur les mêmes modes de fonctionnement qu’avant.

C’est pourquoi, quand on se gave de contenu sur les flammes jumelles, de tarot et de médiumnité, on ne fait que suivre un chemin motivé par la peur et le manque, produits favoris de l’ego mental, car il sait difficilement fonctionner autrement.

En gros : c’est le mode survie.

La véritable spiritualité : reprendre le contrôle

La véritable spiritualité c’est reprendre le contrôle de soi, non par la force mais par l’observation…

…même si au début, un petit coup de pied au cul sera nécessaire 😜

Et c’est là que la spiritualité consciente et délibérée entre en jeu, et donc l’étape 4 des 8 étapes :

La purification et le nettoyage

Quand on est dirigé par l’ego mental, on va avoir des réflexes de survie et être piloté par l’ego mental.

Comme l’a dit Eckhart Tolle dans “Le Pouvoir du Moment Présent” : l’ego a pris possession de l’hôte (la conscience).

Tout le but de la spiritualité, c’est de revenir à la base :

La conscience “contrôle” le mental ego.

Le mental ego est un outil qui devrait être à notre service et non l’inverse.

S’il est devenu le maître, c’est parce qu’on l’a laissé faire.

D’où la citation de Bouddha :

Le but de la méditation (observation de nos pensées, émotions, processus de pensées, croyances, films, images, sons, sensations physiques), est de se libérer du contrôle et de l’emprise qu’elles ont sur nous.

Sauf que pour que ces pensées aient de l’emprise sur nous, il faut qu’on leur permette d’en avoir

Et c’est ce point précis que l’on prend de plein fouet à l’étape 4 : La purification et le nettoyage

Car l’ego mental ne peut rien t’obliger à faire sans que tu sois d’accord, même si cela t’arrange de croire le contraire.

Et c’est parce qu’on est responsable de lui laisser le contrôle ou pas que l’on va entrer dans le déni de la spiritualité en invoquant :

  • “La source veut que…”
  • “Le contrat karmique dit que…”
  • “Le runner veut que…”
  • “Les anges, guides, m’ont dit que…”

Dès qu’on utilise une formulation de ce type, on fait le choix de se déresponsabiliser.

Car…

Qu’on canalise une info des guides ou qu’elle provienne de notre mental ego, voici ce qu’il se passera encore et toujours, qu’on soit d’accord ou pas :

Quand l’info vient à nous, on va faire un choix par rapport à cette information.

Et ce choix, il n’y a que toi qui le fais et personne d’autre.

Conclusion : présence et vigilance

Le chemin de la véritable spiritualité demande un engagement sincère et l’acceptation de ce qui est, en nous et autour de nous.

Choisir ce chemin, c’est décider de se libérer des illusions et de laisser émerger notre lumière intérieure.

Si l’on se tourne vers des pratiques dites “spirituelles” sans qu’elles nous incitent à une véritable introspection de nos mécanismes intérieurs, alors par définition, ce ne sont pas des pratiques spirituelles authentiques.

C’est précisément à ce moment-là qu’il faut rester vigilant, car c’est souvent là que le New Age s’infiltre car séduisant.

Mais voici ce à quoi il faut être vigilant…

C’est presque certain qu’une fois arrivé à cette étape 4, on aura peur de se confronter à notre intériorité et c’est parfaitement normal.

Cependant, le tout est de prêter particulièrement attention à la décision que l’on va prendre quand la peur va pointer le bout de son nez.

  • Soit je prends le taureau par les cornes (j’utilise l’EFT, EMDR etc…)
  • Soit je fuis car j’ai peur de la peur, je suis alors sous emprise de l’ego mental et je vais dans les solutions magiques.

Aujourd’hui, la “spiritualité” est souvent plus proche de la superstition qu’autre chose.

Pour être clair sur ce dont nous parlons, voici la définition de la superstition :

  • Fait de croire que certains actes ou signes entraînent mystérieusement des conséquences bonnes ou mauvaises ; croyance aux présages, aux signes.

Le succès de cette “Spiritualité New Age” repose sur le fait qu’il existe un public composé de personnes qui cherchent à être séduites, qui veulent des résultats sans efforts ni implication.

Parmi ces pratiques, on retrouvera :

Les pratiques spirituelles New Age populaires qui promettent des “résultats sans effort” :

éveil spirituel

  1. Tarot et Cartomancie : Ces pratiques proposent de tirer des cartes pour obtenir des réponses rapides à des questions ou prédire l’avenir, mais souvent sans introspection personnelle.
  2. Médiumnité et Channeling : Se tourner vers des médiums ou canaliser des messages d’entités supérieures donne parfois l’illusion d’avoir des réponses, sans véritable travail sur soi.
  3. Soins énergétiques (Reiki, magnétisme, harmonisation des chakras) : Ces pratiques visent à rééquilibrer les énergies sans forcément comprendre les causes profondes des déséquilibres.
  4. Astrologie : Consulter son horoscope pour justifier ses comportements ou comprendre ses relations sans introspection réelle.
  5. Cristallothérapie : Utiliser des cristaux pour guérir ou attirer des énergies sans faire de travail intérieur.
  6. Rituels de manifestation et loi de l’attraction : Penser qu’il suffit de visualiser ce que l’on souhaite pour l’attirer, sans prendre des actions concrètes pour y parvenir.
  7. Voyance et divination : Se tourner vers des voyants pour obtenir des réponses sans chercher en soi les réponses à ses questionnements.
  8. Rituels et bains de purification : Croire que des rituels peuvent éliminer les énergies négatives sans introspection.
  9. Hypnose spirituelle : Entrer dans des états de transe pour explorer des vies antérieures ou recevoir des messages sans intégrer ces expériences à sa réalité présente.
  10. Guidance par les anges ou les guides spirituels : Demander des conseils à des guides spirituels sans questionner ses propres motivations et choix.

En fait on pourrait dire que quand on est pas prêt à se confronter à son intériorité, on va chercher une déviation, on tombera alors sur ces pratiques séduisantes, et quand on en aura marre d’en avoir marre, d’avoir tout tenter pour régler un problème qui est toujours là, on utilisera alors la dernière carte :

La spiritualité par l’introspection et l’observation et la libération de ses mécanismes intérieurs.

Il est donc crucial de faire la différence entre :

  • Une pratique qui nous pousse à l’introspection, au travail sur soi et à la responsabilité personnelle.
  • Et celles qui nous offrent des solutions faciles et illusoires.

On pourrait dire la chose suivante :

Peu importe les évènements extérieurs, si on les utilise à des fins d’introspection du soi : c’est de la spiritualité.

Ceci dit, les pratiques citées plus haut apporteront toujours quelque chose, mais la différence de résultat est abyssale entre ces pratiques et celles de la spiritualité traditionnelle basée sur l’introspection.

Le tout est de savoir où l’on en est et ce que l’on cherche vraiment.

Et c’est bien tout le problème de l’étape 4 : elle est tellement inconfortable que l’on va à la fois:

  • Avoir envie d’avance
  • Sans se confronter à son intériorité

Cela donnera alors des “solutions hybrides” qui donnent l’impression d’avancé mais en fait pas vraiment. Pour certains on s’y perdra totalement et on se mettra à “croire à son propre rôle de spirituel”. Tout comme un mensonge répété un certain de nombre de fois, devient avec le temps “notre vérité”.

Pour aller plus loin :

Alexis Faure

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