Dans cet article nous allons parler d’un concept que tout le monde connait, mais que presque personne ne pratique :
L’art de ne pas chercher des excuses !
Le truc avec le concept des excuses c’est que c’est super subtil. En général, plus un concept est simple et/ou subtil, plus on aura tendance à ne pas y faire attention.
Lorsque je formais mes équipes en marketing de réseaux, ils avaient toujours le droit à la définition d’une excuse, et ce, pour plusieurs raisons.
La première est que l’Excusite, l’art de se chercher des excuses, est un point clé même s’il n’en parait pas (tu verras en lisant l’article), le deuxième est que personne ne maitrise réellement ce concept et cela vaut vraiment la peine de le voir et revoir régulièrement afin de pouvoir s’améliorer sur le sujet, car il est d’une importance capitale.
Démarrons maintenant avec la définition de l’excuse.
La définition d’une excuse.
Une excuse est tout argument réel ou non,
utilisé pour justifier
pourquoi on est au point A au lieu d’être au point B.
Maintenant que la définition est posée, on va pouvoir démarrer l’article, car bien qu’elle paraisse simple, cette définition est très lourde de sens et d’implications.
Quand une personne fait le choix d’utiliser une excuse, elle cherche à se déresponsabiliser par rapport à une situation. Par conséquent, elle cherche à montrer à soi-même et aux autres que ce n’est pas elle qui était en charge de, qu’elle ne pouvait rien faire contre, que ce n’était pas de son fait si…
On est donc à 10 000 km de l’acceptation et donc à l’opposé total du lâcher-prise. On est dans le refus de voir la vérité et on s’attache alors, à maquiller une partie de la réalité.
Lorsque la personne fait cela, elle ne se rend pas compte de toutes les conséquences négatives qui vont avec. Sur le moment, elle pense que cela lui permet de se tirer d’un mauvais pas et en apparence c’est le cas.
Sauf que voici tout ce qu’elle ne voit pas et qui, pourtant, vient dans le package…
Les conséquences négatives d’une excuse
Voici ce qu’il se passe quand Pierrette utilise une excuse pour se “tirer d’un mauvais pas” :
- Elle fait le choix de nier/refouler/combattre une partie de sa réalité,
- Elle fait le choix de maquiller une partie de la vérité,
- Elle fait le choix de se retirer son pouvoir personnel et donc,
- Elle fait le choix de se croire impuissante et en incapacité face à la situation.
- Elle fait le choix de se mentir à elle-même,
- Elle fait le choix du mal-être au lieu du bien-être,
- Elle fait le choix d’ancrer des programmations limitantes en elle.
Avec la répétition, ces programmations deviendront des automatismes qui piloteront alors ses comportements futurs. La personne se sentira alors prise au piège et se forgera une image d’elle-même pas très glorieuse :
L’image de quelqu’un de limité, pas en capacité de…
C’est alors que le cercle vicieux se met en place, car, face à ce ressenti d’incapacité (créé entre autres par des excuses), il faudra alors trouver d’autres excuses pour justifier pourquoi on se sent dans l’incapacité alors qu’on devrait se sentir bien.
Aussi l’excuse apportera un mieux-être momentané qui repartira aussi vite qu’il est venu. On entamera alors ce cercle infini où :
Comme je me sens mal, je vais chercher une excuse pour avoir un mieux-être.
Comment reconnaitre une excuse ?
La première chose à faire est d’apprendre la définition par cœur pour l’avoir au bout des doigts. Ensuite, comprendre pleinement ce qu’elle veut dire et ce qu’elle implique. Ensuite, prêter attention aux formulations que l’on met en place quand on pense & parle.
Du coup, tu l’auras compris, la première chose à faire est donc de choisir d’être plus présent avec ses pensées.
C’est la formulation et donc le phrasé qui révèle si ce que l’on dit est une excuse ou pas. Face à une situation donnée, on va faire le choix d’être soit être dans l’excuse, soit dans la responsabilité personnelle.
Si la formulation d’une excuse te met en incapacité, la formulation inverse te rend en capacité de.
Ici, intéressons-nous à la formulation d’une excuse, et c’est pourquoi la définition est ultra importante. C’est là qu’il faut apprendre à penser de manière logique et sous la forme de “Qui, à fait Quoi, Ou, Quand ,Comment”. En gros, en mode chronologique.
Une excuse est tout argument réel ou non,
utilisé pour justifier
pourquoi on est au point A au lieu d’être au point B.
Ce qu’il faut comprendre avec cette définition, c’est qu’elle a plusieurs parties dont une qui est peut visible : l’engagement qu’on a pris. Pour bien comprendre, il faut partir de la fin de cette définition :
Au point A au lieu d’être au point B.
Le point de départ est donc une décision, un engagement, objectif qu’on a pris vis-à-vis de soi-même : le point B. tout part de là. Ensuite l’étape 2 c’est le constat par rapport à notre engagement.
Ai-je accompli mon engagement ou pas ?
- Si c’est oui : on ne cherchera pas d’excuse.
- Si c’est non : on utilisera souvent l’excuse.
Du coup, si le point de départ est une décision ou un engagement que l’on a pas atteint, on va alors chercher à justifier pourquoi on est encore point A alors qu’on avait dit vouloir arriver au point B.
C’est ici, à ce constat, que le point de bascule commence.
On va alors chercher un responsable en dehors de nous. S’il y a un évènement réel dans l’histoire, on va s’y accrocher à mort afin de rejeter toute la responsabilité du non-résultat sur lui.
Sauf que se faisant, on donne un pouvoir énorme à cet évènement. Cela implique alors qu’on se retire du même coup un pouvoir énorme puisque si on a “pas pu” réaliser l’objectif c’est parce que l’évènement X est plus fort que nous.
Un problème de choix.
Et c’est bien là, l’énorme arnaque de l’excuse, qui parait être une bonne idée au départ, mais qui n’en a que l’apparence, puisque donner toute le pouvoir à l’évènement pour le considérer comme plus fort que nous : est un choix.
C’est un choix que l’on fait dès le moment ou on utilise l’excuse.
Et c’est pourquoi, chaque fois qu’on utilise l’excuse, on fait les choix suivants sans vraiment s’en rendre compte :
- Choix de nier/refouler/combattre une partie de sa réalité,
- Choix de maquiller une partie de la vérité,
- Choix de se retirer son pouvoir personnel et donc,
- Choix de se croire impuissante et en incapacité face à la situation.
- Choix de se mentir à elle-même,
- Choix du mal-être au lieu du bien-être,
- Choix d’ancrer des programmations limitantes en elle.
Bien évidemment, tout ça peut se résumer en une seule petite phrase pour que cela soit plus simple à retenir :
L’excuse est toujours un choix de merde 💩
Exemple concret d’une excuse basée sur un évènement réel.
Un jour, j’avais un rendez-vous avec une cliente pour sa 3e séance et elle avait un certain nombre de fichiers à remplir pour cette semaine (objectif, donc le point B). Je lui demande alors ce qu’elle pense du contenu des fichiers.
Voici ce qu’elle me répond :
“En fait ce qu’il se passe c’est que j’ai pas pu les remplir, car lundi matin au bureau j’ai reçu un email de l’avocat de mon futur ex-mari et j’ai du m’en occupé, du coup j’ai pas eu le temps de remplir correctement les fichiers.”
Voici alors le dialogue qui s’est instauré :
- Moi : Mais c’est une excuse ça ! 🙃
- Elle : Non c’est vrai !
- Moi : Un deuxième déni ? 🤓
- Elle : Mais non c’est toi qui ne comprends pas !
- Moi : Si tu comprenais ce que c’était une excuse, tu ne l’utiliserais pas.
- Elle : Ah bon c’est-à-dire ??
Et là je lui explique ce qu’est une excuse puis je lui dis :
Je vais maintenant te raconter ce qu’il s’est passé dans ta tête et tu me dis si ça correspond à ta réalité ok ?
“Lundi matin en démarrant ma semaine, j’ai reçu l’email de l’avocat de mon futur ex-mari. Voyant l’importance et l’urgence de cette situation, j’ai choisi de m’en occuper dare-dare et de mettre tout mon temps libre sur ce dossier afin que j‘en sois rapidement libéré, car si je laisse trainer, ça peut empirer. Ce faisant, j’ai pris peu de temps pour remplir les fichiers.”
Quand je lui dis cela, elle me dit : “mais c’est exactement ça, comment tu sais ?!!”
Et je lui dis alors :
Est-ce que tu vois la différence entre ce qu’il t’es arrivé dans ta tête et ce que tu formules quand je te demande ce que tu penses des fichiers ? Il y a une différence abyssale.
Pourquoi face à ma question, la personne dit :
- J’ai pas pu,
- J’ai pas eu le temps,
- J’ai du m’occuper du dossier juridique,
Au lieu de :
- J’ai choisi de…
Elle me dit alors qu’elle ne sait pas pourquoi elle n’a pas dit la vérité. Histoire de bien la faire percuter jusqu’au bout, je lui dis alors :
- Au fait, tu as pensé à célébrer ta victoire ?
- Mais quelle victoire ??
- Bah tu as plié le dossier juridique en quelques jours, c’est pas rien…
- Ah… bah je m’en étais même pas rendu compte…
Et c’est là que je lui dis. Tu vois, tu es tellement habitué à te déresponsabilisé, te rendre petite, que tu ne vois même plus les victoires que tu obtiens sur le chemin.
S’occuper d’un dossier juridique, c’est pas une partie de plaisir et en général cela fait chier tout le monde. On aura alors tendance à procrastiner le plus longtemps possible et a ensuite payé les conséquences de cette décision.
Toi tu t’en es occupée directe alors qu’avant tu aurais procrastiné. Chapeau !
Autrement dit, tu as pris tes responsabilités sur ce dossier juridique, mais de l’autre côté, tu te déresponsabilises par rapport aux fichiers du coaching, alors qu’en fait, le résultat final est tout bonnement logique et cohérent.
- Si tu décides de regarder à gauche, tu ne peux pas regarder à droite en même temps, tout simplement.
- Si tu décides de mettre ton temps de libre sur le dossier juridique, tu auras peu de temps pour les fichiers.
Pourquoi ne pas assumer ce choix qui a été fait ?
Elle me répond qu’elle ne sait pas.
En fait, voici ce qu’il s’est passé, d’ou le fait d’être plus présent avec ses pensées. Être plus conscient quoi.
Voici ce qu’il s’est passé dans l’ordre chronologique.
Pierrette démarre la semaine chaude patate pour remplir ses fichiers à la perfection (engagement : Le Point B).
Entre-temps, un évènement imprévu arrive (Dossier juridique). Face à cette situation urgente et importante, Pierrette décide de changer son fusil d’épaule et de s’occuper en priorité de ce dossier juridique.
Sauf que ce faisant, elle oublie de réactualiser son premier engagement (faire les fichiers : Le Point B). Ne le réactualisant pas, elle le garde en elle comme un objectif à atteindre alors qu’elle ne pourra pas l’atteindre, car la décision de mettre tout son temps sur le dossier juridique amène forcément au résultat immuable de :
J’aurais forcément très peu de temps pour remplir les fichiers correctement.
Autrement dit, ce choix de prioriser le dossier juridique annule le choix précédent, sauf que cette annulation n’a pas été actualisée/reconnu/assumé. Aussi, lors du constat, c’est-à-dire quand je vais poser la question :
Bah alors Pierrette, t’en penses quoi du contenu de tes fichiers ?
La personne va alors trouver dare-dare une excuse pour expliquer et justifier pourquoi elle n’a pas rempli son objectif premier. Si elle avait pris le temps d’actualiser son objectif premier face à au dossier juridique, alors elle n’aurait jamais eu besoin d’avoir recours à l’excuse, car elle en assumerait pleinement l’issue.
Tu piges le truc ?
Tout le point de bascule est au moment où elle change son fusil d’épaule.
2 autres exemples d’excuses bidons :
Premier exemple d’excuse :
L’autre jour je m’inscris au fitness et après la première séance j’étais blindé de courbatures 🤣. Arrive le jour fatidique de la prochaine séance et je me dis : “Je ne peux pas y aller aujourd’hui, car j’ai des courbatures.”
💩💩💩 Alerte ! Alerte ! Excuse de merde en approche 💩💩💩
Ça, c’est ce que j’entends dans ma tête et qui est facile à détecter. Sauf que c’est une excuse. Et ce qu’il faut comprendre, c’est que si l’excuse est là, c’est qu’AVANT il y a eu la vérité, car l’excuse est là pour maquiller quelque chose.
Autrement dit, en étant plus présent vis-à-vis de soi, on a accès à la vérité qui, ici était :
Je ressens des courbatures et j’ai pas envie de ressentir la douleur
en allant faire du sport aujourd’hui.
Sauf que ça, on veut pas l’assumer. On utilise alors l’excuse pour se dédouaner de toute responsabilité :
Je ne peux pas y aller, car j’ai des courbatures.
Ici on donne un pouvoir montre aux courbatures, ce qui nous permet de nous déresponsabiliser, mais ce qui permet aussi de faire de moins en moins d’effort, d’être de moins en moins combatif, vif, énergique, puissant, capable et ainsi de suite.
Et tu sais pourquoi on n’assume pas ce “j’ai pas envie de ressentir la douleur” ?
Car assumer ne pas avoir envie d’y aller alors qu’on avait pris l’engagement d’y aller, est relier à d’autres associations d’idées comme par exemple :
- Ne pas avoir envie d’y aller = c’est pas bien
- Ne pas avoir envie d’y aller = t’es pas un gagnant
- Ne pas avoir envie d’y aller = t’es pas une bonne personne
- Ne pas avoir envie d’y aller = t’es pas persévérant
- Ne pas avoir envie d’y aller = (plein d’autres trucs bidons)
Du coup, pour ne pas trop ressembler à cette image de perdant, on va toute de suite contrecarrer cela avec une excuse qui viendra nous expliquer que :
“Si aujourd’hui on est un perdant bah c’est pas par choix, c’est pas notre faute. Nous on aurait voulu aller au fitness, on était déterminée à fond, mais ce sont les courbatures qui sont trop fortes du coup on ne peut pas y aller“.
Au passage, tu remarqueras que toute cette 💩 sont des pensées automatiques générées par ton Mental Ego qui ne fait que lancer des “DVD automatiques” face à des déclencheurs précis. Il ne fait que rejouer les DVD que tu acceptes qu’il joue, car il ne tient qu’à toi de le mettre sur pause 🤓.
Ah bah non tu pourras pas non plus, car la Source, le Contrat karmique et toute la clique t’en empêchent !
Suis-je bête, j’avais oublié LOL !
💩💩💩 Excuuuuuuuses de merde encore 💩💩💩💩
Tu sais que tu peux invoquer la “spiritualité”, mais ce qui compte c’est le schéma psychologique que tu utilises. Tu peux te flouer derrière le contrat karmique, le karma, les anges, les guides, la Source, mais au fond :
Que tu dises :
- Je ne peux pas aller au fitness à cause des courbatures,
- Je ne peux pas être en couple, car c’est la Source qui ne veut pas,
Dans les deux cas, c’est une excuse toute pourrie et c’est exactement le même procédé psychologique. Seule change la nature de l’excuse utilisée, qui peut-être de nature spirituelle, scientifique, factuelle, imaginaire et ainsi de suite.
Tu peux t’aveugler avec des mots de la sémantique “spirituelle”, mais c’est juste une excuse.
Deuxième exemple d’excuse :
Un jour, un client me dit :
“Hello Alexis, il y a eu une coupure d’électricité dans mon immeuble et j’avais plus internet. Du coup, j’ai été bloqué dans l’avancement des fichiers de la semaine 3. Je suis aussi conscient qu’une partie de moi a été soulagée de cette impossibilité de travailler, mais j’ai malgré tout travaillé la libération émotionnelle”
Ici on retrouve le même chronologie des choses :
Étape 1 : Engagement : faire les fichiers.
Étape 2 : En cours d’obtention puis un évènement arrive.
Étape 3 : Changement de décision (non assumée complètement)
Étape 4 : Constat de l’engagement non respecté.
Étape 5 : Recours à l’Excuse pour s’extirper de sa responsabilité des choix effectués.
Étape 6 : Conséquences de la spirale infernale de l’excuse.
Cette manière d’amener les choses est déjà mieux, mais c’est encore une excuse, car on nie la vérité dans une certaine mesure. La personne va utiliser des termes à la voix passive :
- J’ai été bloqué.
- Impossibilité de travailler.
Impossibilité, blocage ? Ah bon ? Prends ta voiture, va chez Mac Do et pour 1.50€ tu as internet 🙃. Je ne parle même pas du partage de connexion avec son téléphone, instantané et gratuit. Du coup, l’impossibilité, on en reparle ?
Ici ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on nie la vérité. Or ici, dans la suite du message, la personne la révèle un peu :
“Je suis aussi conscient qu’une partie de moi a été soulagée de cette impossibilité de travailler”.
Sauf qu’on est encore dans le mensonge même si on aborde un bout de vérité…
Il n’y a d’impossibilité de travailler que du point de vue de la personne qui veut qu’il y ait une impossibilité, car cela arrange son envie de l’instant : ne pas avoir envie de bosser sur soi.
Le hic, c’est que c’est ni bien, ni mal de faire une pause dans son travail sur elle, alors pourquoi ne pas l’assumer pleinement ? Car on en revient aux associations qui sont attachées avec le :
“J’ai pas envie de bosser sur moi là, ça me fait chier”
(comme pour moi et le fitness).
Voici de manière assumée ce qu’aurait pu dire la personne au lieu d’utiliser une moitié d’excuse :
“Hello Alexis, il y a eu une coupure d’électricité dans mon immeuble et j’avais plus internet. J’ai choisi de profiter de cette opportunité pour faire une pause dans mon travail sur moi. J’ai choisi également de pratiquer mes exercices de libération émotionnelle en attendant qu’internet revienne.
En fait le point clé ici est de remplacer par les :
- J’ai pas pu
- J’ai pas eu le temps
- J’ai du..
Par la phrase magique :”je choisis de…” Quand tu utilises cette formulation, tu n’es plus dans l’excuse, par contre je te préviens… au début ça risque de piquer les yeux…
Car que tu le veuilles ou pas, que tu sois d’accord ou pas, tu fais des milliers de choix par jour. Ce sont tes choix et uniquement les tiens. Bien qu’il y ait des influences extérieures de partout, à la fin tu finis toujours par faire un choix, quel qu’il soit.
Tu peux nier ça et te trouver des excuses et dire que “La Source, le Contrat karmique, le Karma et toute la clique en Ique (sauf psychologique bien sûr) t’empêchent de, ne veut pas que, mais c’est encore des excuses de 💩💩💩.
- C’est toi qui choisis de croire que ces choses-là (si vraiment elles existent) t’empêchent de…
- C’est toi qui choisis de croire que ces choses-là (si vraiment elles existent) veulent que tu…
- C’est toi qui choisis d’utiliser ces choses-là pour expliquer, défendre et justifier que…
Tu piges le truc ? Peu importe par quel bout tu veux prendre le truc, c’est toujours toi qui fais des choix. Car à la fin de la journée, c’est toi qui pense, réfléchis et prends des décisions.
- C’est toi qui choisis de laisser ton mental lancer des excuses en automatique,
- C’est toi qui choisis de refouler les pensées qui te piquent les yeux,
- C’est toi qui enfin t’as compris en fait LOL.
Et le problème avec le “C’est toi qui”, c’est que beaucoup de personnes ne vont pas aimer cette formulation, car elle est tout de suite associée à de la culpabilité ou de la honte. Et c’est justement ceux qui se sentent dans ce cas là, qui vont utiliser les excuses à fond les ballons afin de s’extirper de leur responsabilité.
Admettre que c’est toi qui fait des milliers de choix au quotidien, c’est admettre et reconnaitre les résultats qui vont avec (les + comme les -). En fait, c’est même toi qui choisis d’étiqueter tel résultat de positif ou de négatif.
Et donc c’est toi qui choisis de te sentir mal ou bien en fonction des règles que tu as établies.
Et c’est encore toi qui peux choisir à tout moment de changer tes propres perceptions (règles du jeu) et c’est toi qui le feras… ou pas. Tu vois comme quoi la Source, elle est sympa, elle t’a donné le pouvoir du choix.
Du coup, t’en fais quoi ?
Tu fais le choix de faire la victime ou pas…
Et tu sais quoi ?
Dans les deux cas, c’est encore toi qui a le choix !
Petit exercice :
Voici ce que tu peux faire pendant une petite semaine. Ton but étant d’être plus présent par rapport à tes pensées, les tiennes et surtout les pensées automatiques générées par ton mental ego, tu peux prendre une feuille et noter dès que tu t’en aperçois : tes excuses.
Tu fais ça pendant une semaine et ton but, c’est chaque jour d’essayer de détecter quand tu en utilises.
Tu verras, c’est souvent des mécanismes automatiques, fruit de ton mental ego, qui ne fait que rejouer des DVD en fonction de déclencheurs (qu’ils soient intérieurs ou extérieurs).
À chaque excuse que tu notes sur ta feuille, juste en face, écris la nouvelle formulation.
Exemple :
Excuse : Je ne peux pas aller au fitness, car j’ai trop de courbatures.
Vérité : Je n’ai pas envie d’aller au fitness aujourd’hui, car je ne veux pas avoir mal.
Une fois que tu as fait cela, passer à la troisième étape :
Réévaluation : Ici tu veux faire un nouveau choix par rapport à ton excuse et ta vérité.
Exemple de ce que cela donne avec une thématique :
Excuse : Je ne peux pas aller au fitness, car j’ai trop de courbatures.
Vérité : Je n’ai pas envie d’aller au fitness aujourd’hui, car je ne veux pas avoir mal.
Réévaluation : Je choisis d’attendre que mes courbatures passent pour aller au fitness.
La Réévaluation c’est le nouveau choix que tu fais par rapport à cette situation. Tu auras donc devant toi plusieurs choix et il te faudra alors faire un choix. Ici on peut avoir :
Réévaluation 1 : Je choisis d’attendre que mes courbatures passent pour aller au fitness.
Réévaluation 2 : J’y vais quand même, car j’ai envie de me tenir à mon engagement premier.
Réévaluation 3 : J’y vais quand même, mais je ne travaillerais pas les jambes (courbatures), mais le haut du corps.
Qu’est-ce qu’il se passe quand tu utilises de moins en moins les excuses ?
Tu vas voir que tu te sens carrément plus puissant, c’est-à-dire plus en capacité de. Tu ouvres la portes à ton potentiel, tu oses faire plus de choses. C’est pas pour autant que tout devient plus facile ou qu’il n’y a pas d’embûches sur le chemin, car le contraste est nécessaire dans la vie, mais tu oses, tu accomplis.
Tu te sens aussi nettement mieux, car tout ce micmac intérieur de nier la vérité pour trouver une excuse qui est censée te faire sentir mieux, car tu t’es menti à toi même a tendance à disparaitre.
Aussi tu es carrément plus aligné avec qui tu es, avec ce que tu veux vraiment. Alors tu te sens “magiquement” bien au quotidien. Et comme tu le sais, car je le répète souvent, pour avoir du succès :
Il faut faire les bonnes choses, suffisamment longtemps et avec régularité.
Autrement dit, pour profiter des fruits de la “non excuse” et donc de la responsabilité, il faudra pratiquer. Pratiquer l’art d’être présent avec soi-même, d’écouter, détecter tes pensées et faire de nouveaux choix.
Quand tu vas être à l’étape ou tu vas te rendre que cela a toujours été là, mais que c’est toi (eh ouais…) qui t’es bridé tout seul, tu risques d’avoir les yeux qui pleurent, mais je te rassure, ça ne dure pas longtemps.
Déjà, car après quelques jours tu auras plus de larmes pour pleurer, et ensuite, car tu ne voudras plus revenir en arrière.
Tu seras comme ce petit Lapinou qui aura trouvé la clé qui était toujours là, dans la jardin de ton monde intérieur.
Amuse-toi bien avec cet exercice et n’oublie pas d’acheter des kleenex au cas ou 🤣🤣🤣
🌀 Durant le parcours flamme jumelle on est souvent complètement désemparé et déboussolé. Si tu veux te débarrasser de ce fardeau émotionnel - de ce vide intérieur - comprendre en détail ton parcours pour un mieux être immédiat et aller de l’avant clique ici.
Purée celui-ci il est magique, merci beaucoup, pour détecter ses croyances et schémas pourris c’est une fusée 💖 plus qu’à libéré ensuite… Genre je dirais même que c’est la base .. j’utilisais la sementique, l’observation du vocabulaire présent dans ma tête pour identifier quelle blessure était entrain de causer, mais jamais pour les croyances et conditionnements et jugement de valeurs ça c’est carrément de la bombe bb mouahhhhhhh