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FJ : Comment le corps en souffrance te pilote et se renouvelle ?

Dans cet article, extrait du livre Nouvelle Terre, d'Eckart Tolle, tu vas pouvoir mieux comprendre ce qu'est le corps de souffrance.

Pour faire plus simple, j'appelle cela le mental/générateur de pensées. Mais tu vas surtout comprendre certains mécanismes et que tu sois Chaser ou Runner importe peu, car tu comprendras pourquoi j'insiste autant sur la pratique de la libération émotionnelle.

Car cela te permet justement de te libérer des émotions stockées dont se repait le corps en souffrance…

Explication du Corps de souffrance

Toute émotion négative que l'on n'a pas totalement affrontée pour ce qu'elle est dans le moment n'es pas complètement dissoute. Elle laisse un reste de souffrance dans son sillage.

Les enfants, en particulier, trouvent les émotions négatives trop lourdes. Comme ils ne peuvent composer avec elles, ils ont tendance à les réprimer.

Quand il n'y a pas d'adulte pleinement conscient pour les aider avec amour et compassion à comprendre comment affronter ces émotions, il est évident que la seule option qui s'offre à eux est de choisis de les réprimer.

Malheureusement ce mécanisme de défense précoce reste habituellement en place quand l'enfant devient un adulte. (voir l'article sur l'acceptation mode d'emploi).

Les émotions restent vivantes en lui de façon inconsciente et se manifestent indirectement, par exemple, sous forme d'anxiété, de colère, d'éclats de violence.

Dans certains cas, les émotions sabotent les relations intimes.

Les restes de souffrance laissé par des émotions négatives très fortes, auxquelles on n'a pas fait totalement face et qu'on an'a pas acceptées ni laissé aller, se rassemblent et forment un champ énergétique qui vit dans chacune de nos cellules.

(Tu comprends pourquoi la libération émotionnelle car c'est ça que tu libères).

Ce champ est non seulement composé des souffrances de l'enfance, mais également des émotions douloureuses qui s'y sont rajoutées pendant l'adolescence et la vie adulte, la plupart ayant été créées par la voix de l'ego.

C'est la souffrance émotionnelle qui est votre compagne inévitable quand le faux sentiment de soi sert de fondement à votre vie.

Comment le corps de souffrance se renouvelle ?

Le corps de souffrance est une forme énergétique semi-autonome, une entité faite d'émotions, qui vit dans presque tous les êtes humains. Il a sa propre intelligence primitive, qui ressemble un peu à un animal rusé, dont le principal objectif est la survie.

À l'instar de toutes les formes de vie, il a périodiquement besoin de se nourrir, d'absorber de l'énergie fraîche. Et la nourriture qu'il lui faut pour se renflouer est une énergie compatible à la sienne, c'est-à-dire une énergie vibrant à une fréquence semblable à la sienne.

Toute expérience émotionnellement douloureuse peut servir de combustible au corps de souffrance. C'est pour cette raison qu'il se repait de pensées négatives ainsi que des sempiternels mélodrames relationnelles.

Le corps en souffrance est un drogué du malheur.

Cela peut être tout un choc, quand vous le réalisez pour la première fois, que quelque chose en vous recherche périodiquement la négativité émotionnelle, le malheur.

Une fois le malheur s'est emparé de vous, non seulement vous ne voulez pas y mettre fin, mais vous voulez que les autres soient aussi malheureux que vous. Vous pourrez ainsi vous nourrir de leur réactions émotionnelles négatives.

Chez la plupart des gens, le corps de souffrance a des phases latentes et des phases actives.

Lorsqu'il est en phase d'attente, il vous est facile d'oublier que vous transportez un gros et lourd nuage gris ou encore un volcan dormant, selon le champs énergétique particulier de votre corps de souffrance.

La durée de latence varie d'une personne à l'autre.

Quelques semaines est la période la plus commune.  Mais il peut aussi s'agir de quelques jours ou de quelques mois. Il y a des rares cas où le corps de souffrance reste en “hibernation” pendant des années avant de devenir actif. Il aura alors été déclenché par un événement particulier.

Comment le corps de souffrance se repaît de vos pensées ?

Le corps de souffrance sort de sa latence quand il a faim, quand c'est le temps de se sustenter. Il peut également réapparaître lors d'une situation précise.

Le corps de souffrance prêt à se nourrir peur se servir de l'événement le plus insignifiant comme déclencheur : une chose dite ou faite par quelqu'un, ou même une pensée.

Si vous vivez seul et qu'il n'y a personne dans votre entourage, le corps de souffrance s'alimentera à partir de vos pensées. Tout d'un coup, celles-ci deviendront profondément négatives.

Vous ne vous êtes probablement pas rendu compte que, juste avant que ce flot de pensées négatives vous assaillent, une vague d'émotion avait envahi votre esprit, sous forme d'une humeur sombre et maussades, d'angoisse ou de colère.

Comme toute pensée est énergie, le corps de souffrance s'en nourrit. Par contre, il ne peut se nourrir de n'importe quel pensées.

Il ne faut pas être particulièrement sensible pour remarquer qu'une pensée positive a une résonance totalement différente de celle d'une pensées négative.

Il s'agit de la même énergie, mais d'une énergie qui vibre à une autre fréquence. Le corps de souffrance ne peut digérer les pensées positives, seulement les pensées négatives.

Pourquoi ?

Parce que seulement les pensées négatives sont compatibles avec son champs d'énergie.

Ce que nous percevons comme la matière physique, c'est de l'énergie qui vibre (se déplace) selon une amplitude particulière de fréquence. Les pensées consistent en la même énergie, mais celle-ci vibre à une fréquence plus élevée que la matière. C'est pour cette raison qu'on ne peut ni voir ni toucher les pensées.

Ces dernières ont leur propre amplitude : Les pensées négatives vibrent à une fréquence plus basse alors que les pensées positives vibrent à une fréquence plus haut.

La fréquence vibratoire du corps de souffrance entre en résonance avec celle des pensées négatives. C'est pour cette raison que seules les pensées négatives peuvent nourrir le corps de souffrance.

Le processus faisant que les pensées créent l'émotion peut s'inverse.

C'est-à-dire que c'est le corps de souffrance qui entre en action d'abord. L'émotion émanant du corps de souffrance prend rapidement contrôle de la pensée et, une fois que votre esprit est pris en otage par le corps de souffrance, la pensée devient négative.

La voix dans votre tête vous racontera des histoires de tristesse, d'anxiété ou de colère sur vous-même ou sur votre vie, sur d'autres gens, sur le passée et le futur ou sur des évènements imaginaires. La voix fera des reproches, accusera, se plaindra, imaginera.

Et vous serez totalement identifié à ce que la voix dit. Vous croirez toutes ces pensées tordues. C'est à ce moment-là que la dépendance au malheur s'installe.

Ce n'est pas tant que vous ne pouvez pas interrompre le flot de pensées négatives, mais plutôt que vous ne le voulez pas. La raison à cela est que le corps de souffrance est en train de vivre en vous, prétendant être vous.

Pour ce dernier, la souffrance est synonyme de plaisir (cycle plaisir-souffrance du Runner…).

Il se repaît avec voracité de toute pensées négatives. En fait, l'habituelle voix que vous entendez dans votre tête est maintenant devenu la voix du corps de souffrance.

Elle a pris le contrôle du dialogue intérieur.

Un cercle vicieux s'installe entre le corps de souffrance et votre pensées. Chacune de vos pensées vient l'alimenter et, à son tour, le corps de souffrance génère davantage de pensées.

À un certain point, après quelques heures ou même quelques jours, il est repu et retourne à son état latent, laissant l'organisme vidé et le corps fragilisé et sensible aux maladies.

Si vous avez l'impression qu'il s'agit d'un parasite physique, vous avez tout à fait raison, c'est exactement ce que c'est.

(Sauf que c'est le tiens et tu peux t'en libérer quand tu veux…).

Comment le corps de souffrance se nourrit du mélodrame relationnel ?

Si d'autres gens se trouvent dans votre entourage, de préférence votre conjoint ou un membre de la famille proche, le corps de souffrance essaiera de les provoquer, “d'appuyer sur leurs boutons” comme on dit, afin de pouvoir se repaître du mélodrame qui s'en suivra.

Les corps en souffrance adorent les relations amoureuses et familiales parce que c'est là où ils vont chercher la plus grande partie de leur combustible. Il est ardu de résister au corps de souffrance d'une personne qui est déterminée à vous faire réagir.

Instinctivement, son corps de souffrance connaît vos points les plus faibles les plus vulnérables. S'il ne réussit pas lors de la première tentative, il remettra ça.

C'est de l'émotion pure recherchant davantage d'émotions.

Le corps de souffrance de l'autre personne veut faire sortir le vôtre de sa latence pour que les deux corps de souffrance puissent mutuellement s'énergiser.

Bien des relations connaissent des crises violentes et destructrices quand les corps de souffrance s'activent.

Pour un enfant, la souffrance d'avoir à assister à une telle violence émotionnelle entre ses parents est presque insoutenable. Et pourtant, c'est le lot de millions d'enfants dans le monde entier. C'est une des principales façons dont le corps de souffrance humain est transmis d'une génération à l'autre. Après une telle crise, le conjoints se réconcilient et une phase d'accalmie s'installe, selon le degré permis par l'ego.

Une consommation excessive d'alcool viendra souvent réactive le corps de souffrance, surtout chez les hommes mais aussi chez certaines femmes. Quand une personne est saoule, sa personnalité change complètement à mesure que le corps de souffrance s'empare d'elle.

Une personne profondément inconsciente et dont le corps de souffrance se renfloue par de la violence physique dirige souvent cette violence vers son conjoint ou ses enfants.

Une fois dégrisée, elle est vraiment désolée et jurera qu'elle ne recommencera plus. Elle le pense vraiment à ce moment-là. La personne qui s'exprime et fait des promesses n'est pas celles qui commet les actes de violence.

Alors, vous pouvez être sûr que les actes de violence se répéteront maintes et maintes fois jusqu'à ce que la personne en question devienne présente, reconnaisse le corps de souffrance en elle et refuse dorénavant de s'identifier à lui. (Le fameux dit éveil du Runner)

La plupart des corps de souffrance veulent aussi bien infliger de la souffrance qu'en subir.

Par contre, certains sont surtout des bourreaux et d'autres, des victimes. Dans un cas comme dans l'autre, ils se nourrissent de violence, physique ou émotionnelle.

Les personnes qui pensent être tombées amoureuses l'une de l'autre sont en fin de compte attirées l'une par l'autre parce que leurs corps des souffrance respectifs se complètent.

Parfois, les rôles de bourreau et de victime sont déjà clairement établis dès la première rencontre. Certains mariages que l'on pense être conclus au paradis le sont en fait en enfer.

Dans les relations intimes, les corps de souffrance sont souvent suffisamment rusés pour mentir jusqu'à ce que les protagonistes vivent ensemble et aient signé un contrat stipulant qu'ils doivent rester avec la personne pour le reste de leur jours.

Vous n'épousez pas seulement votre femme ou votre mari, mais également leur corps de souffrance. Et vice-versa.

Cela peut s'avérer tout un choc quand, peut-être pas longtemps après avoir aménagé ensemble ou après la lune de miel, vous découvrez soudainement un jour un changement total de personnalité chez votre conjoint. (🤣🤣🤣 Eckart Tolle c'est une FJ ou …? 🤣🤣🤣)

Il élève la voix, il crie tout en vous accusant, en vous faisant des reproches. Il vous engueule pour un truc relativement banal. Ou bien, il se referme complètement.

“Qu'est-ce qui ne va pas ?” demandez-vous. “Rien” répond-il. Mais l'énergie intensément hostile qui émane de lui ou d'elle dit : “Rien ne va”.

Quand vous le ou la regardez dans les yeux, vous n'y voyez plus de vie (tiens tiens). Un lourd voile semble être tombé. L'être que vous connaissez et aimez en lui ou en elle, et qui auparavant réussissait à briller malgré l'ego, este maintenant totalement masqué.

C'est un complet étranger qui semble vous regarder. Dans ses yeux il y a de la haine, de l'hostilité ou de l'amertume ou de la colère. Quand la personne s'adresse à vous, ce n'est pas votre conjoint qui s'exprime, mais son corps de souffrance qui vous parle.

Tout ce que la personne vous dit, c'est la version de la réalité du corps de souffrance, une réalité complètement déformée par la peur, l'hostilité, la colère et le désir d'infliger et de subir davantage de souffrance.

Rendu à ce point, vous vous demanderez s'il s'agit du véritable visage de votre conjoint que vous n'aviez jamais vu auparavant et si vous n'avez pas fait une erreur magistrale en le choisissant.

Bien entendu, il ne s'agit pas de son véritable visage, juste de son corps de souffrance qui a temporairement pris possession de lui ou d'elle. Il est difficile de trouver un conjoint n'ayant pas de corps de souffrance.

Par contre, il est plus sage de choisir quelqu'un dont le corps de souffrance n'est pas trop dense.

Découvrir toutes les oeuvres d'Echkart Tolle ici.

Pour aller plus loin :

Alexis Faure

🔆 Coach Transformationnel.
🔆 Expert en Désactivation des Traumas.
🔆 Régulation du Système Nerveux.
🔆 EFT ❘ PNL ❘ SDN ❘ MCBT ❘ TCC.
🔆 + de 6000 coachings effectués.
🔆 + de 2.3 millions de pages lues.
🔆 Coaching & Mentoring 👉🏻 ici.

8 comments

    • Hello Céline 🙂

      Oui ! Après si on le fait seul et qu’on a pas l’habitude de faire de l’EFT c’est surement plus challengeant, mais oui. Par contre, il faudra surement travailler sur l’évènements ainsi que ses ramifications 🙂

  • Bonsoir

    J’ai découvert votre site hier et je le dévore 😆 car oui, je suis dans un moment de faiblesse 🤪je pense en effet vivre un parcours de flammes jumelles (tout jeune), j’ai aussi regardé pas mal de vidéos youtube sur tout ça 🤣🤣, parce qu’en effet je cherche à comprendre…..même trop, comprendre….. le mental est fort chez moi et s’emballe souvent… il veut disséquer, assembler (petit côté haut potentiel) pour trouver un tout cohérent et je reste souvent frustrée de ne pas maîtriser une situation qui reste en suspend (exemple le runner qui ne s’exprime sur rien du tout, intuition que ce n’est pas terminé mais dans les apparences ça l’est, donc en effet, le cul entre deux chaises……oui oui je sais faut que je bosse le lâcher prise), j’ai aussi un côté empathe intellectuel – si je me souviens bien c’est comme ça que c’est qualifié – je vais aller “éponger” beaucoup d’énergies autour de moi et j’ai tendance à aller décrypter certains mécanismes chez les autres qui ne vont pas bien et leur inculquer ce qu’ils pourraient faire sans pour autant qu’on me le demande (grosse et ultime claque prise avec mon runner qui ne m’a rien demandé mais je lui ai pointé quand même du doigts des choses), et ça, ce n’est pas qu’avec mon runner que je me prends au piège, c’est assez fréquent et ce processus était en partie inconscient, dans le but de vouloir bien faire sans mauvaise intention, c’est le syndrome du sauveur. Alors ça, plus nos programmes mentaux implantés depuis des lustres, plus notre inconscience à les répéter et vivre au travers eux….y a du taf !! (bon là, j’ai planté un peu le décor sur moi 😃).

    Vos écrits font prendre beaucoup de recul quand même et si je réagis sur ce sujet c’est qu’une phrase m’a marquée :
    “Les personnes qui pensent être tombées amoureuses l’une de l’autre sont en fin de compte attirées l’une par l’autre parce que leurs corps des souffrance respectifs se complètent.”

    Donc, si on prend de la hauteur, est-ce que finalement ce concept de “flammes jumelles” ne serait pas non plus un bullshit du mental histoire de classifier un lien qui si ça se trouve n’a pas forcément rien de plus qu’une autre relation ? Est-ce que le but de notre âme n’est pas justement de s’élever toujours plus haut dans l’amour inconditionnel avec chaque être humain quel qu’il soit et quelque soit la nature de notre relation – ou pas – avec lui ? Quand je pense à mon parcours relationnel, amical ou amoureux, je me rends compte qu’à chaque fois des blessures sont réveillées quelque soit le degré “d’amour” que je ressens pour l’autre, la nature de la relation.

    Alors….. est-ce que cette dite relation de “flamme jumelle” n’est pas quelque chose qu’on veut croire d’unique alors que ce sont juste nos corps de souffrances respectifs qui sont entrés en résonnance plus fortement qu’avec quelqu’un d’autre et qu’on a pris ça pour de l’amour pur ? Vu que nous sommes en grande partie dirigés par le mental, n’est-ce pas lui qui nous a faussement dirigés en nous faisant croire que cette relation était “le grand amour” ?? Vous me direz que je cherche encore à creuser et à comprendre😄, oui c’est vrai, mais en “changeant ma perception”, cela peut être aussi une idée, que cette personne dite jumelle a cette fois-ci réveillé plus de chose en nous qu’une autre, car nous avons constaté énormément de similitudes entre nous, avec une plus forte intensité, mais rien ne dit que c’est l’unique personne qui nous fera ressentir un amour inconditionnel envers elle uniquement alors que nous sommes supposés évoluer vers plus d’amour inconditionnel justement pour tout un chacun car nous sommes des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine ?

    • Hello Gaëlle 🙂

      Ahhhh enfin quelqu’un qui relève cette phrase dans cet article ! Alleluia mes frères ! Bah oui exaxctement, en fait dans le parcours FJ, il y a un peu de tout et notamment les corps en souffrances extrêmement complémentaires. Il y a bien un base “unique et atypique” (les phénomènes énergétiques) qui font du parcours FJ le parcours FJ mais sinon sur tout le reste (corps de souffrance, psychologie…) rien de nouveau sous le soleil et c’est justement une épuration de tout cela qu’amène le parcours FJ sur la table !

  • Pourquoi spécifiquement le parcours fj ? Ce n’est pas toutes nos interractions avec nos autres congénères humains qui sont supposées nous faire travailler cela tout le temps ? On en croise tout le temps des gens avec qui on se dit “ah je le sens bien” et lui “je le sens pas”, et là d’un coup il y aurait un “être suprême” qui serait notre autre et qui aurait plus la capacité que n’importe qui de nous faire travailler cela ? 🤔. Bien qu’en effet, avec cette personne là, j’ai senti très vite des similitudes et des complémentarités bien plus qu’avec quelqu’un d’autre jusque là, mais il m’est arrivé au travers d’autres relations d’avoir mes corps en souffrance réactivés de même que de sentir celui des autres…..

    Je me suis copié cette phrase pour en faire comme un mantra, pour rester vigilante et bien faire le tri sur ce qu’un futur potentiel amour pourrait m’inspirer car comme j’ai la malheureuse capacité de le ressentir chez l’autre, de vouloir l’aider, et d’être noyée sous le mien qui se réactive sans que j’en sois consciente….. j’ai bien l’impression que je me suis fourvoyée dans mes sentiments pour les hommes jusque là 🤔, cela remet tout en cause. En tout cas il faut rester observateur et vigilant sur soi à chaque fois, toujours se demander si ce que l’on éponge énergétiquement nous appartient ou si ce n’est pas à l’autre en face (j’ai ce souci que je commence à apprivoiser petit à petit).

    • En fait on aime faire du parcours FJ “LE truc de fou” mais c’est juste que cela prend des proportions plus grandes, mais si on prend une relation avec un pervers narcissique et le conjoint, les deux corps en souffrances se complètent également à un très haut niveau. Donc en fait, le parcours FJ y a juste “deux trois trucs en plus” vraiment atypique, mais sinon sur tout le reste (psychologie, corps de souffrances et tout et tout), c’est pareil.

      Toute relation permet d’avoir un effet miroir (à différent degré) et permet d’avancer. C’est juste que le parcours FJ est tellement prenant émotionnellement et dans des proportions telles qu’on en fait “un truc de malade”.

      En fait, comme je le dis souvent, parcours FJ ou pas, l’idée est de se libérer de nos propres emprise que notre mental/ego a sur nous. Donc en soi le travail est toujours le même, c’est juste que dans le parcours FJ c’est tellement énorme qu’on va vouloir bosser sur soi d’une manière ou d’une autre.

  • Ce qui a été atypique pour moi, c’est que lui et moi nous connaissons de vue depuis quelques années, nous habitons la même ville, sans pour autant avoir lié connaissance ni sympathie avant que ça ne soit moi qui aille vers lui pour régler une situation qui me gênait. En retraçant tous les signes je me dis que j’ai été guidée vers lui et que ce n’est pas pour rien…. Maintenant, comme c’est quelque chose de récent – mon premier contact avec lui date du 29 octobre 2020, par lettre manuscrite et qu’il n’y a plus de communication depuis le 1er mars suite au déroulement particulier de la journée du 14 février, je n’ai pas eu le temps de souffrir beaucoup vu que j’ai freiné beaucoup de choses suite à cette journée (surchage émotionnelle, explosion de ressenti, d’intuition, d’empathie, de sensibilité…. je me suis fait peur, aussi). Nous ne nous sommes pas avoué ce que nous ressentions l’un pour l’autre, trop tôt, mais je pense tout de même, qu’en dehors de nos corps de souffrance, il y avait autre chose à côté. Et j’ai cette sensation qu’il est toujours là, que quelque chose n’est pas terminé même si je continue ma vie comme avant sans attendre quelque chose de sa part, je ne ressens pas ce besoin de le contacter, c’est limite télépathique (d’ailleurs le téléphone et les sms, ce n’est pas son truc, ni internet non plus d’ailleurs). Nous nous croisons parfois car je suis voisine de son ex compagne avec qui il a un fils de 7 ans (ça fait partie aussi des signes, le fait que j’habite là) et nous nous saluons de façon banale. Grâce à vos articles je comprends qu’il ne s’ouvrira pas facilement, il a tout du runner, d’ailleurs il ne s’est pas exprimé profondément sur cette journée du 14 février, même pas d’excuses. Il y a eu rupture tacite, sans pour autant qu’il me dise, ou moi d’ailleurs, que c’était terminé… comme si dans le fond ça ne l’était pas, comme si tout se jouait en coulisse, dans le subtil, de façon inconsciente. Nous n’avons pas clairement posé les choses mais pendant plusieurs jours qui ont suivi, je me réveillais le matin avec la sensation de m’être engueulée avec lui dans l’astral pendant la nuit.

    Energétiquement pour moi envers lui ça va mieux, mon corps de souffrance a fait que j’ai surréagi, peut-être interprêté des choses, bien qu’il ait des traits de comportements que vous avez listés dans vos articles. Depuis je désherbe en moi, cette expérience m’a été très bénéfique…. et je laisse le soin à la vie de le remettre sur mon chemin ou pas. Si c’est le cas, je sais qu’il faut que j’adopte une posture plus juste. D’ailleurs, au moment où je suis rentrée en contact avec lui, lui et moi traversions respectivement une phase de pas bien (que moi je commençais à traiter non pas avec l’eft mais les 5 points d’acupression de Pierre-Noël Delatte), donc je pense que ce sont bien nos corps de souffrance qui se sont bien attirés car bien à vif à ce moment là….. mais je ressens tout de même autre chose derrière car dès notre première rencontre, j’ai eu la sensation de le connaitre et de lui parler comme s’il était un ami depuis toujours…. à voir avec temps, je n’ai pas assez de recul ni d’expérience, ça ne fait que 7 mois, c’est rien. Je sais que j’ai un mental qui pense beaucoup et que me submerge souvent, mais j’ai aussi des ressenti et des intuitions qui souvent ne me trompent pas.

    Mais déjà cette expérience m’a forcée à aller regarder plus en profondeur chez moi, bien regarder en face mes envies de contrôle (situations et personnes) donc savoir lâcher prise (lui est un bon exemple car au final je ne sais pas du tout ce qu’il pense ou ressent, vu qu’il ne s’est pas ouvert vraiment), aller travailler cette dépendance amoureuse, dépendance que je n’ai pas avec amis ou famille, c’est vrai, ainsi que vos écrits qui mettent en lumière les choses de façon très différente et j’en remercie l’univers de pouvoir vous lire 😊🙏.

  • J’adore vous lire . Quel plaisir de trouver des propos pertinents , justes et en même temps avec une remise en question possible. C’est déjà très compliqué de vivre cette relation si particulière. Sur la plupart des sites ou vidéos certains expriment avec beaucoup de certitudes comment va être ce parcours. Alors que chaque parcours est propre à la relation. Même s’il y a le fil conducteur commun à ces relations. Je suis dans ce parcours depuis 5 ans et je n’en ai pris conscience qu’il y a un mois suite à la fuite de mon autre. Je suis tombée par hasard sur un vidéo et j’ai compris. Je suis entièrement d’accord avec vos écrits sur ce mental négatif. C’est lui que j’essaie de dompter car à part nous faire du mal… et vous savez quoi j’ai envie d’être heureuse même si la situation est extrêmement difficile à accepter. Merci pour votre blog et vos vidéos. Eve