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Est-ce que la flamme jumelle existe vraiment ?

croyance flamme jumelle

Lorsque l'on parcourt certains commentaires de blogs, et plus particulièrement lors des sessions de coaching dédiées aux flammes jumelles, il devient évident que de nombreuses personnes sont profondément accrochées à la notion même de flamme jumelle.

En fait, on pourrait même dire convaincues d'être des flammes jumelles. Et c'est bien là tout le problème.

Dans une optique de guérison des blessures ou de recherche de calme et de paix, cette volonté intérieure d'être convaincue d'être une flamme jumelle, de se croire flamme jumelle, pire encore, d'être investie d'une “mission divine”, est en fait un frein évident à l'obtention de la complétude.

Et c'est ce que nous allons voir dans cet article.

La flamme jumelle est-elle une réalité ?

Une des questions que je pose souvent lors des coachings est :

À quel point te crois-tu flamme jumelle, de 0 à 10 ?

Très souvent, la réponse se situe entre 6 et 10. Aussi, je pose une autre question dans la foulée :

Quelles sont les preuves qui tendent à montrer que tu es bien une flamme jumelle ?

Les réponses à cette question sont toujours les mêmes :

  • Je me retrouve à 100% dans la description des flammes jumelles,
  • Les rêves prémonitoires,
  • Les phénomènes énergétiques,
  • Les vases communicants,
  • Les montées de kundalini,
  • Les similitudes écrasantes de nos parcours de vies,
  • Les étapes du parcours sont exactement les mêmes,
  • Mon autre est le portrait craché du runner,
  • Moi, je suis le portrait craché du chaser,
  • Etc…

Une fois que la personne a fini de répondre, je pose alors une autre question :

“En quoi ce que tu viens de me dire est une preuve que tu es une flamme jumelle, une âme scindée en deux, voulue par la source avec un contrat karmique, destiné à se rencontrer encore et encore jusqu'à l'épuration du karma des vies passées ?”

Ici à part un silence monumental, il ne se passe pas grand-chose.

Tu vois, en à peine trois questions, le “récit flamme jumelle” vient de se faire “démonter en beauté”. Ici, on parle de preuves qui tendent à montrer qu'on est une flamme jumelle. En fait, au bout d'un moment, la personne dit :

  • Je n'ai pas de preuve, mais cela me parait évident.
  • Je n'ai pas de preuve, mais j'y crois vraiment.

Et c'est bien là tout le nerf de la guerre : “j'y crois”.

Pour rappel, comme on est ici dans une mission divine avec comme but d'atteindre sa complétude et réunion pour changer la vibration de la terre, on cherche alors la guérison des traumatismes, des lignes de code, des programmations négatives, des croyances limitantes, bref du “karma” qui pourraient faire blocage à cette complétude tant recherchée.

Aussi, l'autre question qui se pose alors est la suivante :

Pourquoi mettre une telle volonté à avoir envie de se croire flamme jumelle ?

Comme un chat qui retombe toujours sur ses pattes, tous les chasers vont avoir les mêmes réponses de fond. Bien évidemment, lorsqu'on reste à la surface, on va entendre des réponses du genre :

  • L'autre est mon autre.
  • C'est normal, car c'est d'une évidence que c'est la bonne personne.
  • On a une telle complicité.
  • Etc…

Puis quand on creuse un peu, on se rend compte toujours des mêmes schémas :

Sans l'autre, c'est le vide, le néant, l'inexistence.

Autrement dit : “J'ai tellement peur de l'inexistence, du rien, du vide et du néant que j'ai besoin de m'accrocher à des croyances, des raisons, des bouts de faits qui me permettraient d'avoir un cap, une direction, une mission, pour m'extirper de cette vie vide de sens.”

Alors évidemment, ce n'est pas ce que tu penses consciemment.

Toi, conscient (en fonction d'où tu en es dans le parcours), tu penses que l'autre est ton autre, que la relation était trop magique, tellement fusionnelle, tellement parfaite qu'il est donc normal d'attendre ton autre. Je t'invite à lire l'article sur la réponse traumatique pour en savoir plus à ce sujet.

Sauf que quand on creuse, on se rend compte des réponses de notre pote pipeau l'ego qui influence, pour ne pas dire, guide, nos pensées conscientes. Et lui, l'inconscient, il a un tout autre agenda.

Cet autre agenda est formé sur la base de l'empilement de croyances obtenues au fil de ta vie. L'inconscient ayant peur du vide, du néant et de la non-inexistence, va alors déployer une puissance de fou, un attachement incroyable à ce qui est pour lui sa bouée de sauvetage qui lui permettra d'échapper à la non-existence : la réponse traumatique >> ton Runner.

Dans ta vie de tous les jours, tu vas penser à l'autre non stop, te sentir magnétisé, obnubilé, et avoir des phénomènes énergétiques par rapport à l'autre, non par, car tu les veux, mais parce que tu les subis.

  • C'est pas toi qui décides de penser à l'autre H24,
  • C'est pas toi qui décides de générer ces phénomènes énergétiques,
  • C'est pas toi qui décides de rêver de l'autre,

Par contre, c'est toi qui t'en aperçois.

Tu saisis la nuance ? Tu pensais être aux commandes dans ce parcours FJ, mais en fait pas du tout. Et c'est ce qui donne au parcours FJ une côté magique, mais devient vite une prison.

Au début de la relation, “tout se fait tout seul”.

  • Connexion par le regard,
  • Complicité,
  • Sentiment de connaitre l'autre depuis des lustres,
  • Fusion
  • Et ainsi de suite.

Tu n'as pas décidé de vivre cela, ça s'impose à toi, nuance.

Et au début, vu que c'est positif, c'est considéré comme magique. Sauf que, la relation pour X raisons va partir en sucette et alors, vient le temps ou tu vas en souffrir, car toutes ces petites choses magiques qui s'imposaient a toi vont maintenant tourner au vinaigre, mais tout autant s'imposer à toi. (Nuit noire de l'âme etc…).

Ni dans le positif, ni dans le négatif tu es le décideur.

Le Chaser, un effet et non une cause.

Comme je viens de l'expliquer ci-dessus, quand la relation est positive, le chaser vit les pensées, ressentis et phénomènes qui s'imposent à lui de manière automatique. Il ne décide rien. Il constate la “connexion par le regard, touchée et ainsi de suite”.

Il est alors l'effet d'une cause.

La cause étant la réaction de l'inconscient du chaser à l'inconscient de l'autre personne et vice versa. S'en suit alors des réactions en chaînes de l'inconscient, comme la production de ressentis et des pensées du type “l'autre c'est mon autre”.

Ce qui est vrai du point de vue de l'inconscient puisque l'autre correspond en termes de lignes de codes/croyances à des schémas vécus dans le passé.

Mais le point important ici est de comprendre cela :

Quand cela “monte en nous”, le chaser vit ce qui “vient à lui”. Il n'a pas décidé de produire ces pensées/ressentis/phénomènes.

Il est alors un effet d'une cause (ici intérieure, l'inconscient).

Mais quand le vent tourne dans le parcours et que la nuit noire de l'âme pointe le bout de son nez, le chaser est dans la même situation. Il ne fait que constater ce qui “monte en lui” en termes de pensées, ressentis et phénomènes.

Il est encore un effet d'une cause (ici l’intérieur, l'inconscient).

Le leadership est le nerf de la guerre de ce parcours.

Tout le problème du récit flamme jumelle est que c'est un discours fragile et débilitant. Il prône le non-libre arbitre, par divers moyens comme “la source a décidé que… mon contrat d'âme dit que… les anges veulent que…”

Car cela permet de se déresponsabiliser, ni plus ni moins.

C'est hyper pratique, car le vrai nerf de la guerre consiste justement à ouvrir les yeux. Si dans le positif, le chaser est un effet d'une cause intérieure (décisions de l'inconscient) et que dans le négatif c'est pareil, le chaser est aussi un effet des décisions du runner.

Oui chaser tu cours derrière ton runner. Tu as bien lu, derrière ton runner. C'est donc le runner qui choisit le tempo et la direction. C'est toi qui auras des nouvelles de lui, s'il veut t'en donner. C'est lui qui te promet monts et merveilles, mais qui n'arrivent jamais.

C'est toi qui décides d'attendre, de garder la foi, de patienter, car c'est un parcours long.

Mais c'est en fait le choix le plus facile. Celui du “je ne décide de rien, je ne prends pas mon leadership en main, car cela me fait bien trop flipper”. Alors on va s'accrocher à :

  • L'a source a voulu que,
  • Mon âme veut que,
  • Les anges ont dit que,
  • À cause du karma…

En fait, on va s'accrocher à tout cela, car le vrai nerf de la guerre est le leadership par rapport à nos programmations mentales (inconscientes), celles qui décident de “tout”, pratiquement.

Je me souviens d'un documentaire sur les neuroscientifiques d'Havard qui disaient quelque chose du genre :

“Quand un adulte pense prendre une décision, en fait, dans 95% des cas,  il ne fait qu'acter une décision déjà prise en amont par l'inconscient.”

Si tu te rappelles ce que je viens de dire plus haut, dans le positif ou le négatif, le chaser est l'effet d'une cause décisionnelle de l'inconscient.

On retrouve la même chose chez le fumeur :

  • Il ressent l'envie de fumer (réaction produite par l'inconscient).
  • Le fumeur pense alors : je vais prendre une clope.
  • Le fumeur fume et se sent soulagé.

Il n'a fait qu'acter une décision déjà prise par l'inconscient. C'est donc la marionnette de l'inconscient. Le fumeur à cet instant-là pense être conscient, mais en fait pas vraiment. Il n'est que “semi-conscient”.

Dans la phase positive : quand t'es persuadé que l'autre est ton autre et que tu te laisses bercer par toute cette magie, tu ne fais que vivre ce que l'inconscient veut que tu vives. Tu ne t'y opposes pas. Ô grand jamais, pour une fois que tu vis un truc “de fou”.

Dans la phase négative : quand tu vis l'amour inconditionnel de la nuit noire de l'âme ou tu pleures toutes les larmes de ton corps, tellement tu vis l'amour, tu ne t'y opposes pas, tu subis. On te fait croire dans le parcours FJ que c'est normal.

Arrive un moment ou cette phase va te souler et tu vas commencer à choisir par toi même…

Et c'est la que cela devient intéressant…

Quand le chaser en arrive à cette phase là, que j'appelle sur le blog “en avoir marre d'en avoir marre”, il va alors commencer à faire des choix différents. De vrais choix conscients.

En général à c'est à cette étape là que je les récupère et on se tape des barres.
Enfin moi je rigole bien, eux c'est une autre histoire 🙃

En fait, une fois que s'amorce cette volonté de se sentir bien et d'en avoir raz le bol d'un parcours plus que chaotique et ne menant à rien, la personne va se rendre de plus en plus compte de la puissance de la volonté de son inconscient à aller à gauche quand elle, maintenant, veut aller à droite.

Tant qu'on était piloté par l'inconscient sans vraiment s'en rendre compte, on se laissait bercer par ses volontés. On croyait alors que c'était le bon chemin. Difficile de se rendre compte de : Qui menait vraiment la barque.

D'ailleurs, voici une citation de Carl Gustav Jung :

“Tant que vous n'aurez pas rendu l'inconscient, conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin”.

Tu peux remplacer le destin par “la source, le contrat karmique” qui ne sont que des formulations pour exprimer le ressenti d'être “guidé, poussé, magnétisé, irrésistiblement attiré par l'autre”, qui provient du subconscient.

C'est d'ailleurs tout ce travail d'éveil de la conscience qui est le nerf de la guerre quand il s'agit d'être en complétude et non l'éveil spirituel, qui lui, en by passant l'éveil de la conscience, n'est qu'une technique d'évitement.

Il permet aux gens de rester inconscients tout en se croyant conscients.

Finalement quand on commence à oser regarder les volontés de son inconscient, qui veut aller à gauche quand on veut aller à droite, on sent que cela coince, on est comme impuissant ou comme si quelque chose était plus fort que nous.

Bouddha disait il y a 2600 ans :

“Le but de la méditation est de se libérer du contrôle et de l'emprise que les pensées ont sur nous.”

Aussi, arrivé à cette étape, on se rend compte du contrôle et de l'emprise que les pensées générées par l'inconscient on sur nous. Quand on commence à les libérer, les traiter, les guérir… elles perdent en puissance et donc en emprise sur nous.

Conséquence de quoi ?

On pense de moins en moins à l'autre, c'est de moins en moins fort et on se sent de mieux en mieux. Plus on continue de faire ce travail, plus on arrive à la complétude.

Mais pour cela, encore faut-il oser regarder la nature de ces pensées mais aussi leurs sources motivationnelles.

Et c'est bien là tout le problème…

Dans le récit FJ, on s'est bien arrangé, de manière consciente ou inconsciente pour que cette partie là (éveil de la conscience) ne soit pas traitée. L'inconscience regnant en maitre dans ce parcours, il en devient évident que les vraies solutions ne peuvent y être proposées puisque non connues et donc non utilisées.

Mis à part du tarot, de la médiumnité et des soins énergétiques, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Par contre la psychologie et la neurologie, domaines qui pourraient te permettre de comprendre tout un tas de choses sur ce que tu vis dans ton parcours FJ, sont pratiquement totalement absent du récit FJ.

Mieux encore, avec la psychologie tu pourrais avoir des outils concrets basés sur des études cliniques te permettant d'aller vachement beaucoup trop bien. Genre l'EFT, voir l'article sur les 269 études cliniques prouvant son efficacité.

Mais ne poussons pas le bouchon un peu trop loin, car ce faisant, tu pourrais arriver dare-dare en complétude et comme pour être spirituel “il faut garder la foi, être patient, car c'est un parcours long”, t'excites pas trop Maurice, prends bien ton temps dans la souffrance.

Au fait vu qu'on parle de spiritualité, intéressons-nous à l'étymologie du mot psychologie et la définition de spiritualité.

Non parce que juste pour infos :

Définition de la spiritualité :

  • Croyances et pratiques qui concernent la vie de l'âme, la vie spirituelle.
  • Caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière.

Maintenant regardons l'éthymologie du mot psychologie qui dérive de deux termes grecs :

  • Psyche : qui signifie âme, mental, esprit.
  • Logos : qui signifie étude ou discours ou traité,

Ainsi, la psychologie peut être littéralement comprise comme l'étude de l'âme.

Du coup, se prétendre spirituel sans s'intéresser à la psychologie, qui est l'étude de l'âme, c'est comme se revendiquer Vegan tout en s'empiffrant de Mc Nuggets…

No sense !

Mais en fait il y a une raison à cela.

Regarder dans son intériorité, ce n'est pas agréable puisqu'on va voir des “mécanismes” qui ne nous favorisent pas et surtout, qui sont là, en nous.

Autrement dit, nous en sommes responsables puisqu'ils sont en nous. S'ils sont en nous, c'est nous qui avons la main dessus, ni le voisin, ni la source, ni ton père ou ta mère et encore moins némo, ton poisson rouge.

Aussi, oser regarder en soi est finalement une question de responsabilité personnelle. Cette thématique faisant extrêmement peur à l'être humain, quoi de mieux que tout naturellement utilisé des formulations de type :

  • C'est la Source qui veut que…
  • C'est là Source qui a décidé que..
  • C'est le Contrat d'âme, il est écrit que…

Ne pas s'intéresser à la psychologie et donc à l'étude des mécanismes de l'âme, de la psyché, du mental et de l'esprit, c'est en gros, dire cela, sans trop vraiment se l'avouer :

“Je choisis de ne pas m'intéresser à mes propres fonctionnements intérieurs et donc à qui et ce que je suis. Je choisis de ne pas voir la vérité de ma propre psyché. Je décide de rester à un certain niveau de conscience et par conséquent à un certain niveau d'inconscience.

Conséquence de quoi :

Cela me permet de jouer la victime des évènements, la source, dieu, les forces du mal, les entités bas astrales, le karma et ainsi de suite.

De l'autre côté afin de me déresponsabiliser et ne pas me rendre compte que je nourris le rôle de victime,  je vais me conditionner à des concepts “dits de spiritualité”, pour pouvoir me coller ensuite l'étiquette d'âme éveillée quand dans les faits, mes yeux sont encore bien bandés.

Je vais tourner en rond pendant des mois, voir des années, mais que veux-tu, c'est bien là, la volonté de la Source.

Signé : Une flamme jumelle universelle en mission divine, dont tu n'as certainement jamais entendu parlé, car trop occupé à modifier la vibration de la terre en fumant du crack, des champi et de l'ayahuasca un soir de pleine lune direction sud sud est.

Un frein évident à l'obtention de la complétude

Alors pourquoi se croire FJ est un frein à la complétude ?

La réponse est toute simple. Croire qu'on est FJ c'est croire à un concept que ton inconscient veut croire, car le concept FJ, c'est comme un papier calque sur un dessins déjà existant en soi qui correspond ici à une croyance :

Tel que je suis, je suis incomplet et je vais trouver cette personne qui me complètera.

Aussi, tant qu'on à cette ligne de code en nous, on veut trouver cette personne, on veut croire qu'avec cette personne on sera complet et qu'on pètera le feu.

Sauf que pour continuer de vouloir trouver cette personne, il faut continuer de se ressentir/croire incomplet.

Or notre problème (entre autre) est ressenti d'incomplétude, produit par notre inconscient.

Quand on se libère de cette ligne de code, on se sent de plus en plus complet. Par conséquent, l'inconscient relâche de la pression et produit de moins en moins de pensées par rapport à cette “FJ”.

On arrête petit à petit de penser à l'autre et on remarque alors un ressenti de calme et de paix s'installer en nous.

Et c'est pourquoi, toutes les vidéos youtube aussi bien intentionnées soient-elles en voulant t'expliquer le pourquoi du comment du parcours FJ ont toutes en ligne de mire “la réunion”.

Cela va exciter ta croyance de base citée plus haut, que d'ailleurs, personne ne t'explique comment en venir à bout. Mais de l'autre côté on va t'expliquer qu'il faut atteindre la complétude. Sauf qu'atteindre la complétude en gardant en soi “l'objectif réunion” c'est choisir de garder la ligne de code :

Je suis incomplet tel que je suis et c'est pourquoi il me faut cette personne pour me compléter

C'est contradictoire. Impossible alors d'arriver en complétude tant qu'on pense qu'une personne ou le runner est la clé de notre ressenti intérieur de complétude.

C'est comme vouloir maigrir en mangeant du fast Food tous les jours…

Ce qui créé cette “réalité intérieur” d'incomplétude est le résultats de lignes de codes nourris, alimentés et activés par l'inconscient en fonction du passé. Tant qu'on ne décide pas d'enrayer ces lignes de codes, elles nous contrôle. Cf citation plus haut de Carl Gustav Jung.

C'est donc une quête sans fin que tu ne pourras vraiment atteindre car tu garderas toujours en toi :

Je suis incomplet et j'ai besoin de la FJ pour me sentir vivant/complet.

Guérit totalement du parcours FJ c'est arrivé au stade ou tu as un inconscient qui ne produit plus de pensées par rapport à cette thématiques, qu'elles soient positives et négatives.

Cependant, je te rassure, tu pourras toujours tomber amoureux d'un partenaire sain et avoir une dynamique relationnelle saine sur le long terme.

Alexis Faure

🔆 Somatic Trauma Therapist.
🔆 Nervous System regulation.
🔆 EFT ❘ PNL ❘ SDN ❘ MCBT ❘ TCC.
🔆 + de 6000 coachings effectués.
🔆 + de 1.4 Millions de pages du blog lues.
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4 comments

  • Merci beaucoup pour cet éclaircissement !
    Personnellement, je déteste ce concept de FJ. J’étais tombée dessus dans la recherche de la compréhension de ce qui m’arrivais tellement je me sentais perdue. Je n’aime pas ce que je ressens pour ce prétendu « runner ». J’ai l’impression de subir ce que je ressens. C’est atrocement étrange et déstabilisant. J’ai décidé de travailler sur ma psychologie ; je lutte vraiment et aujourd’hui je fais de moins en moins de crises. Et cet article m’a encore aidée à voir plus clair sur ce qui m’arrive.
    Mais un peu de flou persiste ; comment la science peut-elle expliquer ce genre de connexion troublante? J’ai vécu des expériences qui m’ont fait peur avec un homme. Parfois on communique à distance. Quand il va mal émotionnellement parlant, je le ressens tellement fort que ça me fracasse. Parfois je vais super bien, à croire même que j’ai atteint « la complétude » mais brusquement je me sens plus bas que Terre, comme si quelqu’un me prenais toute mon énergie, je peux même pleurer, puis je commence à le ressentir en moi, et quelques jours après je vois son message « j’y arrive pas, tu me manques »… Et il frappe au moment où je me dis « ouf, enfin je l’ai laissé derrière moi! ». Parfois aussi, ça passe par des rêves prémonitoires… C’est déroutant et assez déstabilisant de ne pas être en mesure de mettre des mots sur ce genre d’expérience. J’ai beau me dire « ce qui compte, c’est ma paix, me respecter moi-même, m’aimer. Que ce soit extra ou pas, ça ne m’intéresse pas du moment où je n’en tire aucun bonheur ». Ça me booste pendant un temps puis je fais une chute libre encore et encore et encore ! Avec le temps, c’est vrai que ça s’est atténué mais ce que je ressens me me dépasse ! C’est psychologique ça ? La science peut-elle expliquer ca?

    Déjà petite, vers mes 3 à 5 ans, je voyais « l’invisible ». Je m’en souviens comme si c’était hier. Et tout ce que je voyais finissais par se matérialiser. Ma mère faisait très attention à tous les avertissements que je lui faisais. Je pouvais prédire les dangers qui guettaient ma famille, voir des bébés qui vont naître dans le futur et à la leur naissance, ils étaient exactement comme ce que je voyais dans mes visions. Est-ce psychologique tout ça? Ou bien y a une partie de la vie qui nous échappe encore scientifiquement parlant?
    Aujourd’hui encore, je ressens les personnes, j’ai une forte intuition, etc.
    Ça me déstabilise parce que je ne parviens pas à placer des mots sur toutes ces expériences et la rencontre avec cet homme m’a complètement abattue ! Je suis résiliente, je sais que je m’en sortirai. Mais parfois j’ai plus besoin de comprendre que de le retrouver ! Déjà à la base, ce n’est pas trop mon genre d’homme. Mais la question demeure « c’est quoi cette connexion? ». En plus ça s’était établi au premier contact avant même qu’on ne se dise mot et depuis, la plus rien n’a changé ! J’avais eu le sentiment de le connaître depuis toujours ; une sensation étrange ! Et les problèmes s’en sont suivis ( jai beau refoulé ce sentiment sans succès et au moment où on avait décidé de se mettre ensemble, il a pris la fuite soit disant que sa famille n’était pas d’accord parce qu’il était fiancé et devrait se marier, j’en ai subi des menaces de la part de son ex fiancée…). Normalement, cette histoire aurait pu s’arrêter là mais rien ! Ça fait bientôt 1 an qu’il est marié mais presque chaque mois soit je lui écris soit c’est lui qui le fait. On est comme poussé par je ne sais quoi ! J’en étais arrivée à me détester mais rien y fait.

    Je voudrais croire que c’est moi qui nourrit toutes ces pensées qui nous attirent mais très souvent, la foudre me tombe dessus sans même que jais pensé à sa tête !

    Cette histoire me paralyse; j’ai même démissionné de mon travail tellement je n’avais plus d’énergie. J’essaye de me recentrer sur moi… Je me bats vraiment…

    Mais je veux comprendre…

    Merci Alexis ! 🌻

  • “Tu n’as pas décidé de vivre cela, ça s’impose à toi, nuance.”

    Tout à fait. Autant, grâce entre autre à tes articles et tes vidéos et plein d’autres sources, j’ai réussi à décoder quelques uns de mes leviers psychologiques et à comprendre que je partais d’un style d’attachement anxieux, autant je me suis sentie forcée par les circonstances de connecter à cet homme (y a vraiment eu un intermédiaire, son père), alors que les autres que j’ai cotoyés, c’était un choix plus inconscient mais même style de profil.

    Aujourd’hui après 3 ans de démêlage de pelote de laine, j’ai compris effectivement que mon inconscient a vachement bien matché avec le sien (blessures d’enfance similaire mais appréhensions et compréhensions du monde complémentaires), plus qu’avec quiconque jusque là. Et comme le cerveau, faut pas trop le fatiguer ni lui en demander trop, lui, il n’est pas là pour notre bonheur, il est là pour notre survie. Donc si on a vécu pas mal de merde mais que nous y sommes habitués et adaptés depuis l’enfance avec le lot de croyances et conditionnements qui va avec, eh bien par raccourci il va nous envoyer dans des situations qui lui rappellent celles déjà vécues auparavant. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises, il s’en tape, il a déjà vécu, il connait, il y va car on va gérer, même si c’est avec des mécanismes mal adaptatifs.

    Si on a un peu de conscience et de vigilance, on va voir les drapeaux rouges, sinon, on va tomber dans tout ce concept FJ, avec lequel j’ai flirté, qui, je ne le nie pas, m’a donné un point d’ancrage pour aller creuser dans ma psychologie et dans la sienne..

    Alors, peut-être qu’il y a des antécédents de vie antérieure et de karma, sauf que tout ça dépasse l’entendement et que nous n’en avons pas de preuve tangible. Ce qui est néanmoins vérifiable dans l’ici et maintenant, ce sont nos pensées, nos croyances, nos blessures qui nous pilotent inconsciemment et que tant que l’on ne va pas voir, nous allons de nouveau répéter des scénarios similaires. Le côté positif de cette expérience FJ c’est que là enfin j’ai enfin vu mes dysfonctionnements et que mon regard était toujours attiré par des hommes en souffrance que j’aurais eu envie de sauver pour pouvoir me faire aimer d’eux (ligne de code existante chez moi vécu par le schéma parental). Ca, c’est clairement le schéma vécu avec mon père, j’ai revécu mon impuissance de petite fille à voir cet homme s’alcooliser car lui-même est malheureux et ne sait pas comment exprimer ses émotions. Cet “autre”, il a symbolisé mon père, plus que quiconque jusque là. Par moment, dans l’incompréhension de ce que je vivais avec lui, car je ne savais pas sur quel pied danser, je me disais “c’est le pire cas que j’ai eu”, mais aussi le seul avec qui j’avais ressenti une forte attraction.
    Cette expérience peut donc être libératrice si l’on est déjà conscient au départ. Et moi j’ai eu la chance d’être consciente, du moins semi consciente, ce qui ne m’a pas empêché de me tirer les cheveux dans cette histoire mais à des degrés moindre, car je voulais comprendre le mécanisme d’attraction entre cet homme et moi, que je n’avais pas choisi consciemment. C’est juste une relation d’attraction par les blessures, une belle réponse traumatique, effectivement. Mais le cerveau ne le vit pas ainsi car comme c’est quelque chose de fort et de rare que l’on ressent, notre cerveau va interpréter cela comme positif et se dire qu’il y a un truc qu’il faut vivre avec cette personne, alors que nous faisons probablement une lecture erronée de ces ressentis. L’inconscient est juste “heureux” d’avoir trouvé le bon candidat pour rejouer tous les schémas dysfonctionnels. Et sans comprendre cela, la dynamique relationnelle peut devenir toxique, même si les deux personnes ne le sont pas, car nous sommes chacun, sans le vouloir, le révélateur de blessures chez l’autre car elles s’épousent parfaitement. Et les personnes qui vivent ces relations qualifiées de FJ sont juste des personnes à style d’attachement anxieux (= chaser) et à style d’attachement évitant (= runner), qui sont deux profils psychologiques qui matchent à merveille pour faire émerger les blessures, les traumas. Une fois que l’on décrypte tout cela, on se rend compte qu’on a idéalisé cette relation, cette personne (et tout le cortège de croyances conscientes et inconscientes que l’on se trimbale au sujet de l’amour), qui au final est aussi imparfaite et humaine que nous.
    En faisant le cheminement nécessaire, on finit par voir la réalité des choses, que cette personne est aussi lambda que notre facteur !! Et que nous pouvons potentiellement avoir des relations épanouies avec plusieurs personnes, et pas qu’une seule et unique comme nous l’interprétons à cause de ce que nous retraduit notre cerveau.

    Donc, vigilance, si en croisant le regard d’une personne on ressent quelque chose qui nous semble positif, fort, agréable, style coup de foudre, attirance, magnétique etc, il y a de fortes chances que ça soit de nouveau l’inconscient qui reconnait un candidat potentiel pour nous faire revivre de mauvaises lignes non détruites.

    Et soyez dans l’amour de vous en premier. Cette relation est aussi un puissant révélateur du fait qu’il faut vous prioriser et enfin de vous aimer vous sans attendre que cela vienne de l’extérieur.

    • Bonjour Gaëlle,

      Votre analyse est juste et bien structurée. Beau travail de synthèse !
      Je voulais juste apporter quelques nuances…

      Effectivement, un coup de foudre, une forte attraction ou même une relation hautement passionnelle mérite qu’on y regarde de plus près et de chercher ce qui se trame la dessous…mais là, pour moi, on ne parle pas d’Amour….seulement d’attraction, de décharge hormonale, d’attachement et éventuellement de dépendance affective et/ou émotionnelle… Donc, rien à voir avec l’Amour.

      Pour autant, l’amour n’a rien de fade et d’insipide… donc il est important de revoir sa conception de l’amour pour ne pas se laisser aller dans de vieux schémas et rassurer nos croyances inconsciente (comme vous le dites si bien).

      Ce qui m’interroge, par rapport à mon expérience personnelle, c’est que :

      – ma rencontre l’homme avec qui tout ce bazar s’est déclenché (pour ne pas l’appeler mon Autre ou mon Runner…car je ne supporte plus ce vocabulaire) n’a pas du tout été un coup de foudre. Il n’y a pas eu ce niveau d’intensité (que j’avais ressenti pour mon ex mari, avec qui c’était très passionnel), mais par contre, une facilité, une fluidité incroyable dans les échanges…comme si on se retrouvait après un long voyage. Physiquement, il ne m’attirait pas du tout..par contre, je savais que mon élan spontané était d’être avec lui dans une relation de couple et pas dans une relation amicale.
      Vous me direz, cet élan était peut-être juste la voix de mon inconscient qui voyait en lui un reflet de mon Père absent..

      – et pourtant non…. cet homme est juste à l’opposé des traits de personnalité de mon Père. On ne peut même pas dire qu’il était fuyant car très en demande de communication, mais par contre, il a manifesté un blocage pour continuer dans une relation de couple. Mon Père n’aurait absolument pas réagi comme ça : il aurait séduit une autre nana et se serait barré très très loin !

      – alors, vous me direz, peut-être que cet homme me plait parce que justement, il est à l’opposé de mon Père… Ben alors, je réponds, “faut savoir !!! quand il ressemble à un de nos parent, c’est une réponse traumatique et pas de l’amour et quand il est à l’opposé d’un de nos parent, c’est aussi une réponse traumatique ??!!! Dans ce cas, ça devient très compliqué de trouver la bonne personne non ?

      Je voudrais juste attirer votre attention sur le fait qu’il ne faut pas non plus basculer dans l’extrême inverse…Et voir dans les élans du coeur des réponses traumatiques. L’amour, ce n’est pas juste se mettre avec quelqu’un bien sous tout rapport, qui veut être avec vous, et avec qui tout est “easy”… l’amour a des critères bien plus élevés je pense.
      C’est vrai que souvent, on confond la passion et l’attachement avec l’Amour, mais quand on a bien regardé se blessures inconscientes et qu’on a dégagé ses croyances limitantes (positives ou négatives) sur qui l’on est et ce qu’est une relation épanouissante, alors je pense qu’on peut juste se laisser guider par ses élans intérieurs.

      Il est vrai que ces pseudo relations FJ sont souffrantes…. et qu’il est tout à fait légitime de remettre en question le fait qu’elles soient de vraies relations d’amour….
      Pourtant, je maintiens et je persiste, après 20 ans de boulot sur moi, après avoir fait le deuil de cette relation et d’un retour assumé de cette personne dans ma vie, il reste une personne très importante pour moi, qui a une place particulière dans mon coeur. Cela ne veut pas dire que j’accepterais son retour…si par hasard, il souhaitait revenir avec une envie de couple… car j’ai beaucoup élevé mon niveau d’exigence mais voilà, j’accepte qu’il fait partie de moi…et ce n’est pas grave.
      Cela ne m’empêche pas d’avancer.

      Si demain, je rencontre un homme qui fait battre mon coeur, je me laisserai porter….sans chercher à traquer les réponses traumatiques. C’est en expérimentant qu’on apprend….pas en anticipant chaque erreur qu’on pourrait commettre. Vivre, sans se prendre la tête…c’est le cadeau que je veux me faire…

      Belle journée à vous !

  • Pour réagir à ta dernière vidéo Alexis “Guérir n’est pas “ne plus aimer son autre”., ton approche est très intéressante, comme d’habitude, mais pour ma part, je pense que :

    – il y a confusion entre aimer et penser à qqn ; concernant ce lien “FJ”, si on progresse bien, on arrive à faire le deuil de cette autre personne…(et pas que du lien, comme il est dit dans certaines vidéos). Cela signifie qu’on ne pense plus vraiment à cette personne, mais que lorsque la vie nous rappelle cette personne, il reste de l’amour, de la tendresse pour lui/elle. Il peut rester des pensées, mais elles sont rares et permettent tout à fait de refaire sa vie. Cependant, si on fait le parallèle avec l’amour pour un défunt, je trouve très étrange (et même assez louche ) d’essayer d’atteindre un état de soi disant “guérison” où on ne penserait plus du tout à lui/elle…et où on aurait même oublié cette personne.
    Ben en fait non…on n’oublie pas….et le souvenir de cette personne peut être doux et apaisé…et je ne vois pas en quoi cela est dysfonctionnel… On n’oublie pas un être que l’on a aimé. Par contre, on peut accepter l’idée qu’on ne la reverra plus jamais et continuer sa route. Vouloir se débarrasser à tout prix de cet amour…cache peut-être autre chose….? Ne serait-ce pas un autre mécanisme de défense..une autre forme de fuite/déni d’un “chaser” qui veut à tout prix se dire “guéri” ?

    – Tu dis que les chasers ont peurs du vide/néant s’ils n’aiment plus leur runner…Ce n’est pas ce que je ressens. Pourquoi j’aurais peur du vide puisque ma vie est super cool aujourd’hui ? Ce n’est pas le fait d’avoir encore de l’amour pour cette personne qui comble et remplit ma vie..;c’est plutôt ce que je fais de chaque minute qui passe, des belles relations que je tisse, et la satisfaction de faire ce que j’aime, d’être libre et authentique qui me remplit… donc amour ou pas pour l’autre, ça ne rentre plus dans mon équation. Et tout cela, je le vis seule….sans conditionner ce bien-être à une relation de couple.

    – Tu dis que 100% des chasers que tu as en consult disent que le fait d’avoir une autre relation fluide, facile et épanouissante serait ennuyeuse… tu peux dire plutôt 100%-1 …car je ne me sens pas concernée ! Et puis..;il y a tous les autres chasers qui ne te consultent pas;..je pense qu’il faut rester prudent et ne pas être aussi affirmatif.

    Les personnes qui arrêtent ces autres relations plus simples.. le font peut-être pour des bonnes raisons ? et pas seulement parce qu’elles ont une croyance limitante cachée qui sabote leur relation “pas assez intense et challengeante” ?!!! Peut-être que cette autre personne ne leur convenait tout simplement pas ? Et ce n’est pas parce que cette autre relation est fluide que l’on aime cette personne… peut-être même que cette nouvelle personne peut rester dans des comportements dysfonctionnels comme la dépendance affective ?
    Facile et fluide ne veut pas dire que ça éveille l’amour en nous…. l’amour ne s’explique…et je trouve bien triste d’expliquer l’amour comme une simple réponse traumatique. L’amour blessé peut aimer pour les mauvaise raisons…mais il existe aussi un amour sain….qui a ses raisons “que la raison ignore”. Il ne s’agit juste de cocher les cases “l’autre m’aime, me traite bien, a envie d’être avec moi, nos rapports sont fluides et faciles” pour aimer cette personne. Sinon, ChatGPT nous trouverait tout de suite notre partenaire idéal !!! quelle tristesse….

    Dans mon cas, j’ai fait une super rencontre…un homme vraiment génial…très différent de ma “FJ”..mais voilà, la vie s’est mise en travers de notre chemin…et ne nous permet pas de poursuivre cette relation…il n’y a pas d’auto sabotage la dedans..juste les épreuves de la vie.

    Et pour finir… même si je ne sais toujours pas si les FJ existent vraiment, il y a une chose dont je suis certaine, c’est que le terme “chaser” me sort vraiment par les yeux. Je n’ai jamais couru après un homme, ni chassé personne ! Il y a par contre des personnes qui veulent une relation parce qu’elles y ont vu un énorme potentiel de croissance et de bonheur..et une autre personne qui est soit dans la fuite, soit dans la non réciprocité des sentiments, soit indisponible à l’instant T.
    Après, on l’appelle FJ si on veut, on relation d’âme, ou truc muche….ça n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est d’accepter à un moment donné que cette autre personne ne veut pas la même chose que nous…et de respecter cela.
    Ce qui complique les choses, c’est l’ambiguité et l’incohérence dans les comportements de l’autres, qui dit ne pas vouloir de relation, mais ne peut se passer de nous. C’est alors de la responsabilité de chacun de se respecter et de refuser cette relation désalignée et dysfonctionnelle.

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